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Crédit immobilier : la baisse des taux n'est pas terminée.

Les taux des crédits immobiliers n'ont pas dit son dernier mot.

Alors qu'on croyait les taux arrivés à leur point le plus bas fin 2014, janvier 2015 signe une nouvelle contraction des barèmes dans de nombreuses banques. La récente action de la Banque Centrale Européenne a encore fait baisser les taux obligataires, laissant augurer d'une prochaine évolution des taux des crédits aux particuliers.

L'OAT 10 ans au plus bas

Les banques se refinancent à moindre coût grâce à la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. La toute dernière décision de la BCE qui prévoit le rachat massif de dettes européennes a immédiatement rassuré les investisseurs et provoqué une énième baisse de l'emprunt d'Etat français sur 10 ans (OAT 10 ans). Déjà inférieur à 1% depuis début décembre, l'OAT 10 ans est tombé à 0,55% le 23 janvier dernier, laissant penser qu'un nouvel ajustement des barèmes bancaires interviendra prochainement. Pour mémoire, l'emprunt obligataire chiffrait 2,50% au 1er janvier 2014. La barre des 2% a été franchie début avril, la tendance à la baisse s'est poursuivie ensuite sans faiblir.
L'OAT sert d'indice aux banques pour déterminer les taux fixes des emprunts immobiliers aux particuliers.

1% d'écart entre janvier 2014 et janvier 2015

Au quatrième trimestre 2014, les taux d'intérêt se sont établis à 2,42% de moyenne (hors assurance), toutes durées confondues. L'Observatoire Crédit Logement/CSA qui rend compte chaque trimestre de l'activité du marché des crédits immobiliers explique que cette diminution constante des taux depuis une année entière est due à l'effet conjugué de la baisse du coût des ressources et de la volonté des banques de soutenir le marché immobilier.
Début janvier 2015, 30% des banques appliquaient des baisses comprises entre 0,10% et 0,15%. Entre janvier 2014 et janvier 2015, l'écart sur une même durée est désormais supérieur à 1%. Sur 15 ans, le taux moyen s'établit à 2,35% (hors assurances), sous les 2% pour les meilleurs dossiers. Sur 20 ans, la moyenne est de 2,60%, autour de 3% sur 25 ans (chiffres ACE crédit).
Conséquence, le pouvoir d'achat immobilier a augmenté de 15% en un an, largement plus que la baisse des prix des logements (en moyenne 2% sur l'année 2014). Ce contexte favorable bénéficie aux jeunes primo-accédants, enfin de retour sur le marché.



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