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Eclaircie sur le marché des secundo-accédants.

Une étude réalisée par le courtier en ligne Meilleurtaux.com met en évidence le retour marqué des secundo-accédants sur le marché de l'immobilier. Depuis le début de la crise économique, ce type de clientèle était restée en retrait, seuls les primo-accédants permettaient au secteur de vivoter depuis une année. La persistance des taux de crédit immobiliers à des taux particulièrement bas incite désormais les secundo-accédants à revenir sur leur projet d'achat jusque là différé.

L'analyse du courtier confirme la hausse du pouvoir d'achat immobilier en variation annuelle. Le fort recul des taux de crédit de plus d'un point sur l'ensemble de l'année 2009 et la baisse des prix des biens immobiliers rehaussent le pouvoir d'achat immobilier de 13%, soit un gain de 9m2 pour un prix moyen au mètre carré de 2 200€. Cette amélioration ne se traduit pas forcément par une augmentation du montant des prêts pour acheter plus grand. La prudence est de mise et les emprunteurs à revenus modestes ou moyens préfèrent réduire la durée de leur crédit pour s'endetter le moins longtemps possible. Les ménages plus aisés peuvent concrètement profiter de cette embellie et vendre pour acheter une plus grande surface habitable.

En janvier 2010, le courtier constate une hausse notable des demandes de crédits de 25% par rapport à janvier 2007 et janvier 2008, avec une majorité de clients aux revenus élevés (60%). Les cadres représentaient seulement 37% de leur clientèle en janvier 2009. Cela se traduit par un léger retour des secundo-accédants qui représentent 38,6% des dossiers en janvier contre 33,8% en janvier 2009.

Le segment achat-revente avait pâti d'une conjoncture économique très aléatoire en 2009 et bloqué le marché de l'immobilier. L'offre dans le domaine des petites surfaces fait défaut en France, et le fait que les secundo-accédants réintègrent le marché autorise à penser qu'un plus grand nombre de logements de petite et moyenne surface sera proposé à la vente. Par ailleurs, janvier avait renoué avec le crédit-relais, délaissé en 2009 à cause d'un marché trop incertain. Un autre signe du retour des secundo-accédants confortés dans leur projet par une moindre pusillanimité des banques.



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