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Crédit immobilier : les taux baisseront encore en 2015.

Du jamais vu !

Les taux des crédits immobiliers ont reculé tout durant l'année 2014, et ils ne devraient pas s'arrêter là. Un record chasse l'autre, mais cela n'aura pas suffi à booster le crédit à l'habitat l'an passé. Un sursaut au dernier trimestre s'est toutefois manifesté, alimentant l'optimisme des courtiers pour les mois à venir.

Les taux ou la peau de chagrin
Les taux des crédits immobiliers sont tombés à 2,29% en moyenne en janvier 2015, contre 2,38% en décembre 2014, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA. La baisse des taux constatée durant l'année 2014 a été de 80 points (0,80%) pour les prêts à taux fixes (90 points pour les prêts à taux variable). Les taux avaient atteint un niveau historique dès janvier 2014, ils n'ont cessé depuis d'amplifier la tendance.

Pouvoir d'achat en hausse
Même si les banques n'ont pas modifié leurs critères d'octroi des crédits (apport personnel d'au moins 10%, taux d'endettement limité à 33% et stabilité professionnelle), leur politique commerciale est agressive. Selon le courtier Meilleurtaux, un tiers des banques proposaient des taux inférieurs à 2,50% et plus des deux tiers des taux sous les 2,70%. Le courtier estime que le coût d'un crédit immobilier de 200 000€ sur 20 ans s'est réduit de 30% en deux ans. Quelques milliers d'euros de gain qui permettent aux emprunteurs d'ajouter des mètres carrés ou de rembourser plus rapidement leur prêt.

Et 2015 ?
Déjà au dernier trimestre 2014, les primo-accédants étaient de retour sur le marché. La faiblesse des taux a resolvabilisé bon nombre d'entre eux et pour les banques, le crédit immobilier est le seul outil pour capter une nouvelle clientèle, les produits d'épargne ne rapportant rien compte tenu de la chute des taux obligataires. Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, la production de crédit a cru de 14,8% en janvier 2015 (en trimestre glissant), laissant présager une reprise réelle de l'activité. D'autant que certains pronostiquent des taux sous la barre des 2% dans les prochaines semaines.



Gerard Mihranyan

Par , le mardi 17 février 2015

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