A quelques jours de sa clôture, l'année 2013 continue de proposer des taux de crédit immobilier intéressants. Le dernier baromètre mensuel de l'Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement) atteste que la hausse amorcée en juillet se poursuit, mais qu'elle reste suffisamment modérée pour ne pas entamer l'attractivité des taux.

L'indicateur des taux de l'Anil étudie les taux d'emprunt sur 15 ans (hors assurance) des huit plus grands établissements de crédit : Crédit Foncier, Caisse d’Epargne, La Banque Postale, Crédit Mutuel, Crédit Agricole SA, BNP Paribas, LCL et Cetelem. Le taux fixe le plus bas est distribué par La Banque Postale (2,95%), le plus haut par BNP Paribas (4,60%). Un delta important qui ne permet pas, cependant, de tirer de conclusions quant à la politique commerciale de ces établissements. La Banque Postale est d'ailleurs celui qui affiche la fourchette de taux la plus large au 15 novembre, et un des trois avec La Caisse d'Epargne et BNP Paribas à proposer des taux fixes sur 15 ans au-delà de 4%. L'écart le plus faible est à mettre au compte du Crédit Mutuel : seulement 0,20% entre le taux le plus bas (3,15%) et le plus haut (3,35%).

L'Anil précise que les taux les plus élevés sont marginaux malgré une hausse continue des barèmes depuis plusieurs semaines. Sur les 8 banques sondées, 6 ont choisi d'ajuster à la hausse au 4ème trimestre. Le Crédit Foncier, BNP Paribas et Cetelem marquent le coup avec une augmentation sensible de 0,30% en trois mois. Font figure d'exception La Banque Postale qui tire ses taux vers le bas et La Caisse d'Epargne qui conserve le même niveau. Si les taux restent favorables aux emprunteurs, leur impact reste limité sur un marché immobilier caractérisé par la prudence et l'attentisme.

Rappelons que cet indicateur ne constitue pas un essai comparatif. Le taux proposé à chaque emprunteur dépend de ses paramètres personnels, de la nature du prêt, de l'intervention éventuelle d'un courtier et de l'agence où s'effectue la demande.