Premier temps fort de l'année pour l'immobilier, le mois de mars incite les banques à contracter leurs barèmes et offrir de belles opportunités aux emprunteurs. Ces conditions exceptionnelles alimentent parallèlement une forte activité des rachats de crédit immobilier.

Situation favorable aux banques
A l'amorce du mois de mars, les courtiers en crédit constatent de nouveaux ajustements à la baisse sur les barèmes communiqués par les banques. Les taux déjà historiquement bas plongent encore une fois à la faveur de conditions de refinancement toujours plus favorables aux établissements bancaires : l'OAT 10 ans, emprunt obligataire et référence utilisée par les banques pour déterminer les taux fixes aux particuliers, se situe autour de 0,60%, un niveau plancher que cet indice maintient depuis un mois.

Taux au plancher
Les performances de l'emprunt d'Etat rejaillissent sur les taux d'intérêts et offrent aux emprunteurs des conditions de prêt inégalées. Selon le courtier EmpruntDirect, les taux ont reflué de 0,10% en moyenne par rapport à début février, situant ainsi le taux sur 20 ans à 2,40% pour les bons dossiers (2,15% sur 15 ans). Les meilleurs profils sont les grands gagnants, en bénéficiant de décote supplémentaire : le courtier Meilleurtaux constate qu'il n'est désormais plus rare de décrocher un taux inférieur à 2% (hors assurance) sur la durée de 15 ans.

Boom du rachat de crédit immobilier
Le rachat de crédit immobilier s'en trouve également boosté. Les premiers à tenter la démarche sont les primo-accédants, à l'affût de la moindre économie. Même un prêt contracté en 2014 peut être renégocié, et réduire le coût global d'un prêt de plusieurs milliers d'euros . Les taux ont perdu en moyenne près d'un point en un an, ce qui rend la démarche plus que jamais pertinente pour la plupart des emprunteurs.