credit_logo

Rachat de crédit immobilier : renégociation ou rachat de votre crédit immobilier ?

Rachat de crédit immobilier : renégociation ou rachat de votre crédit immobilier ?

Chaque échéance annonce la fin d'un phénomène qui dure depuis un an et demi. Si depuis janvier 2015, les taux se contractent encore, ils le font de manière très légère et disparate : le niveau plancher est atteint, les corrections, si elles interviennent sont minimes, le scénario probable conduit au statu quo dans le meilleur des cas. Ne pariez plus sur une énième baisse des taux pour renégocier les conditions de votre crédit immobilier.

Renégociez votre prêt immobilier
Si vous détenez un crédit immobilier même récent, tentez la démarche de revoir le taux. En un an, les taux ont perdu près d'un point (1%) stabilisant la durée de 20 ans autour de 2,5% et celle de 15 ans autour de 2%. Malgré un matraquage médiatique sur le niveau exceptionnellement bas des taux d'intérêts, il reste encore de nombreux emprunteurs pour lesquels la renégociation de crédit est envisageable.
Les prêts souscrits juste avant la crise financière et sur les années 2009, 2011, 2013, mais aussi durant le premier semestre 2010 et 2012 et début 2014, sont susceptibles de rassembler les critères nécessaires au rachat de crédit immobilier : différentiel de taux d'un point (légèrement inférieur selon la nature du prêt), remboursement dans le premier tiers, et capital restant dû au moins égal à 50 000€.
La première étape : convaincre votre banquier pour obtenir un taux inférieur et pour ce faire, vous mettrez toutes les chances de votre côté en sollicitant les services d'un courtier qui favorisera la négociation à votre avantage. Le courtier est un apporteur d'affaires, il saura présenter au banquier les offres de la concurrence.

Ou faites le racheter par une autre banque
En restant dans la même banque, la renégociation de votre prêt immobilier vous coûtera quelques centaines d'euros en frais de dossier. Dans tous les cas, votre banquier rechignera pour cause d'érosion de ses marges. La concurrence vous attend comme nouveau client, mais il faudra calculer l'intérêt de l'opération. Vous aurez trois types de frais incompressibles : pénalités de remboursement anticipé dus à la première banque (plafonnés à 6 mois d'intérêts dans la limite de 3% du capital restant dû), frais de nouvelle garantie et frais de dossier. Sans compter la rémunération du courtier si vous passez par un intermédiaire. Ces frais (hors pénalités) sont intégrés dans le nouveau capital à financer et ne font pas l'objet d'une dépense de trésorerie.



Sébastien Porret

Par , le mardi 28 avril 2015

Partager cet article :