Les contentieux entre les banques et leurs usagers concernant le rachat de crédit (rac) se sont multipliés ces derniers mois.

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Le médiateur auprès de la Fédération Bancaire Française (FBF) dans son rapport sur l'année 2013 constate, en effet, que les litiges entre banquiers et emprunteurs sur la question du crédit, immobilier ou à la consommation n’ont pas cessé d’augmenter.

Ce phénomène s’explique, en grande partie, par l'explosion des restructurations de dettes et des renégociations d'emprunts immobiliers. Pour ces derniers, ce sont les frais facturés par les banques qui provoquent la plus grande partie des conflits. Les emprunteurs ont contesté notamment les indemnités de remboursement anticipé (IRA) exigées par leur banque et représentant au maximum six mois d'intérêts dont ils avaient négocié oralement l'exonération (l’établissement financier doit fournir une réponse écrite à la personne ayant déposé un dossier de demande de financement et cela dans un délai raisonnable).

Ce constat devrait se prolonger en 2014 compte tenu des taux de crédit immobilier historiquement bas qui inciteront les emprunteurs à la renégociation. « Les difficultés  sont généralement liées au fait que l'emprunteur est laissé à lui-même et doit gérer seul les relations avec l'établissement initialement prêteur de fonds » explique le médiateur.

Ainsi, comme pour l’assurance de prêt, les banques ne sont pas souvent fair-play. Celles-ci, par exemple, ne facilitent pas toujours le transfert du prêt dans un autre établissement, ce qui se révèle un véritable parcours du combattant pour certains emprunteurs. L’intervention des courtiers en crédit, disposant d’un pouvoir de négociation avec les banques, simplifie les relations entre les usagers et leurs banques.
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