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Crédit immobilier : 2013, une année meilleure que prévue.

C'est le courtier en crédit Cafpi qui le dit : l'année 2013 sera meilleure que prévue. Alors que chacun attendait un millésime dans la lignée de 2012, cette année bénéficie d'une hausse de la production de crédits immobiliers. Si elle est encore loin d'être à son terme, 2013 bénéficiera immanquablement de la modification du régime fiscal des plus-values immobilières, en vigueur depuis le 1er septembre dernier.

2013 aura été marquée par un niveau exceptionnellement bas des taux d'intérêts. Jamais il n'aura été aussi avantageux de financer à crédit un projet immobilier. Même si les taux remontent depuis fin juin, leur performance reste entière : autour de 3% sur la durée de 15 ans soit les valeurs du second trimestre 2013. Les banques jouent toujours la modération et ajustent leurs barèmes avec précaution pour alimenter la concurrence en cette rentrée de septembre, dernier temps fort de l'immobilier. La hausse marquée de l'OAT 10 ans depuis début juin (+0,6%) est nécessairement répercutée sur les taux aux particuliers, mais de manière partielle grâce à la politique de la Banque Centrale Européenne qui maintient son principal taux directeur à 0,50%. Les banques s'autofinancent à faible coût et peuvent ainsi afficher des grilles de taux toujours attractives.

La production de crédit a été alimentée en grande partie par les renégociations à la faveur de taux très bas. Cette donnée aura fait mentir les prévisionnistes, surpris par la poursuite de la baisse des taux depuis février 2012. Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, la dégradation de la production de crédits s'est atténuée en début d'année, pour confirmer son redémarrage durant le deuxième trimestre. La progression atteint 14,3% en rythme annuel à fin août en excluant les rachats de crédits.

L'entrée en application depuis le 1er septembre de nouvelles règles fiscales pour les plus-values immobilières devrait encore accentuer le phénomène. La pierre reste une valeur refuge et l'accession à la propriété le rêve d'une majorité de Français. La décision d'abaisser l'exonération totale de 30 à 22 ans de détention va permettre le retour sur le marché d'une partie des secundo-accédants et des investisseurs locatifs. Verdict, fin décembre.



Noémie Palussière

Par , le mercredi 11 septembre 2013

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