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Crédit immobilier : la baisse des taux serait-elle terminée ?

Selon le courtier en crédit immobilier Cafpi, le mois de mars pourrait sonner le glas de la baisse des taux d'intérêts des crédits immobiliers. En déclin depuis une année entière, les taux devraient se stabiliser à l'amorce du printemps. Même avis du côté du courtier Immoprêt et du Crédit Foncier pour qui l'instabilité politique en Italie pourrait perturber la performance des taux.
Contre toute attente, les taux du crédit à l'habitat ont encore reculé en février. Les ajustements à la baisse ont été compris entre 0,05% et 0,10%, et ont concernés les partenaires bancaires qui ont choisi d'aligner leurs barèmes sur leurs concurrents. Février est également marqué par les premiers mouvements de hausse observés : de manière minoritaire certaines banques ont décidé d'augmenter les taux sur les durées longues (25 et 30 ans). Le taux moyen sur 20 ans se négocie par les courtiers généralement sous la barre des 3% (hors coût des sûretés).
Cafpi et Immoprêt estiment l'un comme l'autre que les taux devraient se stabiliser courant mars, les valeurs ayant atteint leur niveau plancher. Si le contexte n'appelle pas à une remontée brutale des taux, l'incertitude est toutefois palpable dans la zone Euro avec la situation politique confuse en Italie. Les banques sont fortement exposées à la dette italienne ; en cas de crise majeure où la méfiance vis-à-vis des marchés italiens ferait un retour en force, les taux de crédit aux particuliers pourraient en subir l'impact et remonter de manière drastique. On note par ailleurs que l'OAT 10 ans qui sert d'indice de référence aux établissements de crédit pour déterminer les taux fixes augmente légèrement depuis janvier.
Reste un atout en faveur des candidats à l'emprunt immobilier. Le printemps est habituellement un temps fort de l'immobilier avec l'organisation de salons partout en France. Les établissements bancaires profitent de l'occasion pour remplir leurs objectifs en attirant le client avec des conditions avantageuses.



Gerard Mihranyan

Par , le lundi 4 mars 2013

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