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Crédit immobilier : le rôle important du courtier

Depuis le 15 janvier 2013, les courtiers en crédits peuvent s'enregistrer à l'Orias au titre d'intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). Fixée par l'arrêté du 20 décembre 2012 dans le cadre de la loi de régulation bancaire et financière, cette obligation donnée aux IOB met fin à une absence de réglementation. Elle permet de clarifier la classification des IOBSP en définissant un statut spécifique, un cadre juridique complet et un régime de commercialisation, l'objectif étant de mieux accompagner les clients. Ces derniers peuvent désormais vérifier que le courtier auquel ils font appel est bien inscrit au fichier de l'Orias, première étape dans le mandat de recherche de capitaux qui lui est confié. Rappelons le rôle important que peut jouer un courtier en crédit immobilier.

Concurrence inter-bancaire
En tant que professionnel, le courtier est l'interlocuteur privilégié auprès des établissements de crédit. Son action est triple :
- gain de temps dans le montage du dossier grâce à une connaissance approfondie des pratiques bancaires ;
- négociation du meilleur taux même en période de barèmes aussi bas ;
- solution de financement appropriée (type de prêt, durée, remboursement anticipé).
Même les meilleurs profils ne doivent pas hésiter à faire appel à un courtier. Le volume d'affaires apportées aux partenaires bancaires permet de négocier quelques dixièmes supplémentaires.
Adossée au crédit, l'assurance de prêt est également un élément que peut négocier le courtier. Son intermédiation facilite la délégation d'assurance, les banques étant plus enclines à accepter une assurance externe quand elle est soumise par un courtier.

Son coût
Chaque service se paie. Le client emprunteur doit avoir signé un mandat de recherche de capitaux, donné au courtier en crédit qui ne sera rémunéré qu'une fois l'affaire conclue, c'est-à-dire quand les fonds sont débloqués. Cette rémunération couvre l'audit financier, la recherche du financement, le montage du dossier et le suivi de l'opération jusqu'à la signature devant notaire. Il existe deux modes de rémunérations :
- directement par les banques au moyen d'un commissionnement (généralement jusqu'à 1% du montant prêté) ; c'est le cas pour les courtiers en ligne qui ne réclament à l'emprunteur aucun frais pour leur intervention et qui revendiquent cet avantage.
- par le client emprunteur, auquel cas les frais de courtage représentent également au maximum 1% du montant du prêt (avec plafonnement) et se substituent aux habituels frais de dossier.
Un conseil : il faut éviter de mettre plusieurs courtiers en concurrence, les banques risquant de bloquer le dossier pour déterminer celui qui est officiellement mandaté.



Gerard Mihranyan

Par , le lundi 6 mai 2013

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