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Rachat de crédits : une opération financière à réaliser seul ou en couple ?

Rachat de crédits : une opération financière à réaliser seul ou en couple ?

Il s'adresse non seulement aux emprunteurs mal endettés mais aussi à tous ceux qui veulent simplement diminuer leurs mensualités. Budget déséquilibré par les crédits en cours ? Financement d'un nouveau projet compromis à cause de dettes trop importantes ? Le rachat de crédits va permettre de réduire le taux d'endettement, et le cas échéant d'ajouter une trésorerie pour réaliser un projet. L'opération de regroupement de crédits peut-elle se faire sur une ou deux têtes ?

Le rachat de crédits, qu'il contienne plusieurs crédits à la consommation ou qu'un prêt immobilier soit également intégré, s'adresse à tout emprunteur dès lors qu'il détient au moins deux crédits. Le crédit de substitution mis en place présente un taux d'intérêt inférieur à la moyenne des taux des crédits rassemblés, en contrepartie d'un allongement de la durée de remboursement. Le budget est simplifié et le profil de l'emprunteur se trouve amélioré auprès des établissements bancaires.

Quand on est co-emprunteur, chacun est responsable du crédit de façon solidaire. Le rachat de crédits se fera aux deux noms. Mais quand les crédits ne concernent qu'un seul membre du couple et que le taux d'endettement après simulation est suffisant en tenant compte d'une seule source de revenus, est-il possible que le rachat de crédits n'engage qu'un seul conjoint ?
Dans le cas d'un rachat de crédits en couple (marié, pacsé), l'organisme spécialisé dans la restructuration de crédits tiendra compte des revenus des deux partenaires. Aucune banque n'acceptera de racheter les crédits en cours sans inclure le partenaire. La banque considère en effet qu'à partir du moment où deux personnes ont des dépenses avérées et déclarées communes, les deux conjoints sont dans l'obligation d'être co-emprunteurs. Par contre, si les revenus proviennent d'un seul salaire, la situation globale d'endettement déterminera l'accord ou le refus de la banque.



Sébastien Porret

Par , le vendredi 17 avril 2015

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