Les durées longues bénéficient de taux plus attractifs qu'il y a un an

Léa Labesse,

En hausse au cours du premier trimestre, les taux d'intérêt des crédits immobiliers se sont depuis stabilisés. Compte tenu de l'inflation, voici des conditions d'emprunt exceptionnelles, en particulier pour les primo-accédants pour qui le crédit coûte moins cher qu'il y a un an.

Après un sursaut en février 2017, la hausse des taux s'est essoufflée courant avril et a laissé place à une relative stabilité. Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen toutes durées confondues s'est établi à 1,56% (hors assurance) au deuxième trimestre de l'année 2017, et à 1,57% précisément en juin, soit le niveau du début de l'été 2016. Pour mémoire, le taux moyen s'affichait à 1,34% en décembre 2016, son plus bas niveau. "En tenant compte de l'inflation, on est même à un niveau relatif des taux au plus bas depuis 1975", selon l'Observatoire.

La durée moyenne des crédits accordés est maintenue à un niveau élevé (215 mois), signe que les conditions actuelles restent favorables aux projets d'accession, en particulier aux ménages jeunes ou/et modestes, souvent dotés d'un faible apport personnel, qui doivent emprunter sur de longues durées pour respecter les critères d'endettement. A noter que ces mêmes profils bénéficient de conditions d'emprunt plus favorables que celles de l'été dernier : entre juin 2016 et juin 2017, le taux moyen sur 25 ans est passé de 2,37% à 2,21%.