Les primo-accédants sont de retour sur le marché immobilier. Délaissés par les banques ces dernières années car considérés comme des profils à risques, les accédants à la propriété peuvent désormais concrétiser plus facilement leur projet immobilier. Taux au plancher et aide à l'accession, la période est propice aux premiers acheteurs.
Taux au plancher
Le courtier Cafpi prédit que la proportion de primo-accédants dans la production de crédits atteindra son niveau de 2008 (avant la crise financière) d'ici la fin de l'année 2016. Un pronostic qui pourrait se vérifier, tant les demandes de financement de ce type d'emprunteurs se sont accélérées ces derniers mois. Les primo-accédants, souvent des ménages jeunes ou/et modestes, considérés comme des profils à risques par les banques, profitent des taux historiquement bas : autour de 2% sur 20 ans, et des décotes substantielles selon les dossiers. Habituellement, les primo-accédants représentaient un tiers des clients du courtier ; aujourd'hui leur proportion excède les 40%.
PTZ ou l'aide à l'accession
Taux exceptionnellement bas et PZT élargi facilitent l'accès à la propriété. Dans sa version 2016, le prêt à taux zéro permet de financer jusqu'à 40% du montant du prêt, contre 26% maximum auparavant. Le montant octroyé peut atteindre 138 000€ ! Les seuils d'obtention du PTZ ont été relevées selon les zones géographiques. Et l'issue du prêt facilitée grâce à l'allongement de la durée de remboursement (20 ans minimum pour réduire les mensualités) et à l'allongement du différé de remboursement (de 5,10 ou 15 ans selon les revenus). Sans compter que le PTZ dans l'ancien a été étendu à tout le territoire (sous conditions de travaux).
Le PTZ peut ainsi permettre aux primo-accédants avec peu ou pas d'apport de financer leur projet immobilier à des conditions inégalées.