L'exceptionnel niveau des taux  d'intérêts du crédit immobilier s'accompagne d'une autre bonne nouvelle :  les renégociations de crédit sont en nette hausse. Plutôt anecdotique  habituellement, le phénomène a pris de l'ampleur ces derniers mois avec  le recul marqué et constant des taux du crédit immobilier. Dopée par des  taux au plancher, la renégociation de crédit fait les beaux jours des  courtiers. 
Nouveau record
Difficile de  passer à côté des performances historiques des taux. Même les médias  génériques s'y mettent et s'étonnent du dernier record battu. Le taux  moyen s'établit à 3,16% en janvier contre 3,23% en décembre dernier,  date du précédent record (chiffres de l'Observatoire Crédit  Logement/CSA). Il faut remonter à l'automne 2010 pour trouver la valeur  de référence (3,25%). Hormis sur les durées longues supérieures ou  égales à 25 ans, tous les taux sont en baisse. Cette configuration  inédite des taux permet au secteur de ne pas sombrer totalement. La  production de crédits s'enfonce de mois en mois. Janvier 2013 accuse un  recul de -27,2% par rapport à janvier 2012, marquant une accentuation du  mouvement constaté sur l'année 2012 (-26,4%).
Hypothèse d'une hausse des taux
Même  si rien ne permet d'anticiper une hausse prochaine, les courtiers en  crédit ont constaté quelques ajustements chez certains établissements  bancaires. Début février, quelques banques ont remonté leurs taux,  essentiellement sur les durées longues. Des corrections qui restent  marginales mais qui pourraient prendre de l'ampleur au moins sur  certaines durées. Le scénario d'une augmentation sensible des taux n'est  pas à exclure. Si la Banque Centrale Européenne n'envisage pas de  modifier son principal taux directeur (0,75%), l'OAT 10 ans est  légèrement orienté à la hausse depuis début janvier (2,10% le 08/01,  2,26% le 06/02), tout en restant à un niveau historiquement faible.
Boom des demandes de renégociations 
Dans  ce contexte de taux au plus bas, les demandes de renégociations  affluent chez les courtiers. Meilleurtaux a reçu plus de 30 000 demandes  en janvier, soit plus de la moitié des dossiers déposés. En octobre  2010 à l'époque où les taux affichaient leur meilleur niveau, le volume  des demandes était deux fois moindre. Les emprunteurs l'ont bien compris  : c'est maintenant qu'il faut renégocier. A condition de remplir les  critères : l'écart entre le taux initial et le taux renégocié doit être  de l'ordre de 0,8 à 1 point. Cela signifie que les emprunts contractés  sur les années 2008, 2009 et 2011 sont renégociables. Il faut par  ailleurs que la durée d'emprunt restante soit longue et le montant  restant dû important. Dans le premier tiers de la durée de  remboursement, les mensualités concernent principalement les intérêts. A  mesure que les années passent, la portion du capital remboursé  augmente. C'est donc dans les premières années que le changement de taux  est intéressant. Chez Meilleurtaux, les rachats de crédit immobilier en  cours concernent des opérations d'un montant moyen de 150 000€ pour une  durée moyenne de 15 ans. 
Renégocier est bien souvent synonyme  de rachat de crédit. Rares sont les banques à accepter de revoir le taux  d'emprunt à la baisse. La démarche consiste donc à faire racheter son  crédit par une autre banque. CreditProx vous met en relation avec des  courtiers partenaires pour négocier au mieux votre demande. C'est  gratuit, n'attendez pas, le courtier que vous aurez retenu est rémunéré  une fois l'affaire conclue avec la nouvelle banque.