Regain d'intérêt pour le crédit immobilier. Selon Meilleurtaux, les demandes de crédit à l'habitat ont sensiblement progressé sur un an. Le moteur de recherche Google confirme conjointement le constat avec le courtier en ligne. Les autres formes de crédit sont en revanche beaucoup moins sollicitées par les internautes. L'effet "taux d'intérêt plancher" est l'élément incitatif pour les candidats à l'achat immobilier. Le seuil historiquement bas des taux motive également les demandes de rachat de crédit.
Dans une enquête conjointe de Meilleurtaux et de Google, la recherche "crédit immobilier" et expressions assimilées est une forte progression. Les demandes grimpent de 22% par rapport à la même période il y a un an. Le directeur général de Meilleurtaux Hervé Hatt voit déjà dans ces indicateurs une image de ce que sera la production de crédit dans six mois. La saisonnalité du printemps produit son effet, aidée en cela par un niveau exceptionnel des taux d'intérêt du crédit immobilier.
Les Français ne sont pas sans savoir que les taux battent leur record historique de mois en mois. Jamais il n'a été aussi peu cher de financer à crédit un projet immobilier. Le taux sur 15 ans navigue sous la barre des 3% depuis près d'un mois ; sur 20 ans on oscille autour de 3%, une décote étant toujours possible pour les meilleurs dossiers. Le contexte est donc propice à l'achat immobilier, et l'immobilier, malgré la crise, demeure une des préoccupations financières majeures des ménages français comme en attestent les requêtes sur le moteur de recherche Google.
Les recherches "rachat de crédit" font encore mieux avec un bond de plus de 50% entre le premier trimestre 2012 et le premier trimestre 2013. Economiser sur le coût global de son crédit en profitant de la baisse des taux : tous ceux qui ont contracté un prêt immobilier à un taux supérieur d'1% au taux actuel peuvent sérieusement envisager la renégociation ou le rachat de crédit. En marge des recherches de prêt ou de rachat de crédit immobilier, on trouve l'assurance emprunteur dont les requêtes progressent également.
A l'inverse de l'effet valeur refuge de l'immobilier, la crise joue sur les demandes de crédit à la consommation. Pouvoir d'achat en berne et perspectives incertaines, les Français resserrent leur budget autour de l'essentiel.