Près des deux tiers des surendettés sont des personnes isolées. Selon  les récentes statistiques de la Banque de France à propos du  surendettement, les ménages en difficulté comptent pour plus de la  moitié des dossiers recevables pour l'année 2013. Ce qu'il faut retenir  de la dernière enquête typologique sur le surendettement des ménages  français. 
Le surendetté type est une personne locataire et vivant seule 
En  2013, la population des ménages surendettés reste caractérisée par une  prédominance des personnes vivant seules (64,4%, célibataires, séparés,  divorcés ou veufs) et n'ayant pas de personne à charge (51,4%). 53,4%  des surendettés ont entre 35 et 54 ans, les seniors représentant 22,4%  des cas, dont 7,7% pour les plus de 65 ans. 
Le surendetté type est  locataire de son logement (près de 78%). A noter que les propriétaires  et les accédants surendettés voient leur nombre légèrement augmenter  (+0,7% par rapport à 2012), mettant en lumière les nouvelles difficultés  rencontrées par cette population, ainsi qu'une plus large recevabilité  des dossiers de surendettement dans lesquels figure un bien immobilier. 
Les  chômeurs et les personnes sans activité professionnelle représentent  près de 50% des surendettés, et parmi ceux qui travaillent, les employés  et les ouvriers sont les premiers exposés au surendettement (34,8% et  25,1% respectivement). 
Les plus modestes et le surendettement 
Les  personnes aux revenus les plus faibles sont les premiers touchés par le  phénomène. Rien de nouveau dans ce constat, mais leur proportion  augmente par rapport à 2012. 50,5% des ménages surendettés avaient des  ressources inférieures au SMIC en 2013 (contre 49,2% en 2012), et 12,2%  d'entre eux des ressources inférieures au RSA socle pour deux personnes  (10,9% en 2012). 
Ceci affecte la capacité de remboursement des  dettes, une fois conservé le reste à vivre. Plus d'un dossier sur deux  n'a aucune capacité de remboursement et d'une manière générale, dans  près de 82% des situations, cette capacité est soit nulle soit  inférieure à 450€ par mois. 
Structure des dettes
Près  de 9 dossier sur 10 contenaient des crédits à la consommation, mais la  structure des dettes commence à refléter les effets des différentes  mesures visant à réformer le crédit à la consommation (loi Lagarde).  Hors dettes liées à des crédits immobiliers, l'endettement moyen par  dossier passe de 28 254€ en 2012 à 27 303€ en 2013. Autre fait  significatif, la diminution de la part de l'endettement pour crédits à  la consommation : ce type de crédits est présent pour 50% dans  l'endettement global (contre 53,8% en 2012), avec toujours une part  prépondérante des crédits renouvelables (73% de dossiers). En revanche,  leur part régresse significativement : ils sont passés de 34,6 en 2011 à  27,9% en 2012 dans l'endettement global.