Immobilier : la pierre, toujours une valeur refuge ?
La pierre, l'éternelle valeur refuge ?
Pas pour tout le monde. Si la  majorité des Français considère que l'immobilier reste un placement sûr,  le sentiment doit être nuancé en fonction de sa zone d'habitation. Là  où les prix des biens ont nettement baissé, la confiance s'est nettement  émoussée.
Dans sa dernière étude, le courtier en crédit  immobilier Meilleurtaux s'interroge sur les intentions d'achat des  Français, les aides à l'accession, la récente réforme notariale et la  politique bancaire. Sans surprise, 78% des Français estiment que  l'immobilier demeure un placement sûr. La pierre, l'immuable valeur  refuge en temps de crise. Refroidis par les marchés boursiers et déçus  par les rendements de l'assurance vie, les épargnants français  conservent à l'immobilier leur confiance : placement sûr et stable quand  d'autres sont volatils, et surtout apprécié car il peut être financé à  crédit, contrairement à d'autres formules de placements mobiliers.
La pierre, valeur refuge des citadins
Le  propos doit être nuancé. Cette confiance exprimée concerne  majoritairement les citadins. Les habitants de Paris et de sa région  sont convaincus à 82% de l'intangible valeur refuge de l'immobilier. Les  cadres et les professions libérales sont les premiers à revendiquer  leur confiance dans l'immobilier : 90% contre 71% parmi les ouvriers.  Dans les communes de moins de 20 000 âmes, cet avis est loin d'être  partagé. Là où les prix des logements ont fortement baissé, la  proportion d'habitants persuadés qu'un investissement immobilier est un  placement sûr tombe à 17%. 
Peu d'intentions d'achat en 2015
La  crise économique érode néanmoins les meilleures velléités d'achat.  Seulement 12% des sondés envisagent d'acheter un bien immobilier en  2015, même si 45% estiment qu'il serait plus sage de reporter leur achat  en 2016. 38% craignent une dégradation de leur situation personnelle  durant l'année. Signalons l'appréciation positive en faveur du PTZ+,  considéré par 70% des personnes interrogées comme un levier déterminant  pour faciliter l'accession à la propriété.
 
						 
				Par Gerard Mihranyan, le mercredi 28 janvier 2015

