Rachat de crédit immobilier : envolée de l'activité en 2014.
La baisse exceptionnelle des taux des crédits immobiliers tout au  long de l'année 2014 a fait le bonheur des nouveaux emprunteurs. 
Elle a  également bénéficié à tous ceux qui détenaient déjà un prêt : la  renégociation de crédit immobilier s'est développée au rythme de  l'évolution des taux, pour devenir un moteur de l'activité crédit pour  les banques et les intermédiaires. Le rachat de crédit immobilier est  aujourd'hui une démarche bien intégrée des emprunteurs. 
Le boom des rachats de crédits immobiliers
Le  bilan de l'année 2014 par l'Observatoire Crédit Logement/CSA met en  lumière un phénomène déjà constaté en 2013 : le rachat de crédit  immobilier. La chute remarquable des taux en 2012 a signé l'émergence  d'une démarche jusque là plutôt discrète. Le rachat de crédit immobilier  a représenté 17,2% de l'activité des banques et des courtiers en 2013,  et a poursuivi le mouvement en 2014 avec 17%. Chez les grands courtiers  (Empruntis, Cafpi, Meilleurtaux), le rachat de crédit immobilier a pu  constituer jusqu'à 50% de leur activité certains mois. 
Les consommateurs mieux avertis
La  chute constante des taux pourrait être une raison suffisante pour  expliquer un tel engouement pour le rachat de prêt immobilier. Entre  2008, juste avant la première crise financière, et 2012, les taux  avaient perdu en moyenne plus de 2%, pourtant aucune percée notable du  rachat de crédit immobilier n'avait été observée. Au-delà du  différentiel de taux compatible avec la démarche, le succès du rachat de  crédit s'explique aussi par une meilleure connaissance des emprunteurs.  
Le tapage médiatique autour de la chute des taux et la place de  plus en plus visible que prennent les courtiers ont largement contribué à  inciter les ménages à saisir cette opportunité. L'époque est plus que  jamais aux économies, renégocier son crédit ou le faire racheter par une  banque concurrente permet de réduire le coût de son prêt de plusieurs  dizaines de milliers d'euros.
 
						 
				Par Noémie Palussière, le mercredi 4 février 2015

