Le niveau exceptionnellement bas des taux d'intérêts encourage la renégociation ou le rachat de crédit immobilier. Tous ceux qui ont contracté un prêt il y a quelques années peuvent réaliser d'importantes économies en modifiant les conditions de leur emprunt. Il est même possible aujourd'hui de procéder à une deuxième renégociation sous réserve de respecter les critères pour en profiter.

Le taux moyen sur 20 ans se négocie actuellement sous la barre des 2%. Une performance inédite qui place le coût d'un crédit à son niveau plancher. Cela fait plus d'un an que les taux reculent de record en record, et la légère remontée en juin dernier s'est vite tarie pour laisser place à un énième mouvement de baisse. En trois ans, les taux ont perdu 150 points de base (1,50%), de quoi donner des arguments à tous ceux qui ont contracté un crédit dont le taux initial est d'1% supérieur aux taux actuels.

Si vous avez déjà renégocié votre prêt immobilier lors de la première vague de baisse des taux en 2009 ou entre 2011 et 2014, vous êtes sans doute frustré de ne pas profiter des taux du moment, toujours plus avantageux. Une deuxième renégociation est envisageable. L'important, comme pour la première fois, est de respecter les trois règles d'or :
    •    un écart entre le taux initial et le nouveau entre 0,7% et 1%
    •    une durée résiduelle de remboursement équivalente au minimum à deux tiers de la durée initiale
    •    un capital restant dû d'au moins 50 000€.
Vous pouvez aussi choisir d'écourter la durée de remboursement en conservant la même mensualité.

Si votre banquier refuse de revoir une seconde fois les conditions de votre prêt, présentez-lui une offre de la concurrence. L'avantage de rester dans la même banque est l'absence de frais  hormis les frais d'avenant au contrat. Ailleurs, vous devrez vous acquitter des pénalités de remboursement anticipé et des frais de nouvelle garantie. En revanche, le taux proposé sera plus performant que celui offert par votre banque. Faites le calcul, mieux encore, faites-vous aider d'un courtier pour rechercher l'offre la plus intéressante. Chez Meilleurtaux et chez Cafpi, les deuxièmes renégociations ou rachats de crédit immobilier représentent entre un quart et un tiers de leur volume d'affaires.