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Rachat de crédit hypothécaire et baisse de l'immobilier.

Incidence directe de la chute du secteur immobilier, la difficulté qu'éprouvent les emprunteurs à mener à bien le rachat de leur crédit hypothécaire. La baisse des prix de l'immobilier influe directement sur divers secteurs financiers, en particulier le rachat de crédit hypothécaire. La Chambre des Notaires de l'Ile de France estime que l'immobilier dans la capitale et sa couronne a chuté en moyenne de 7,9% en un an avec des disparités variables selon le type de bien immobilier et son emplacement. Les dépôts de permis de construire et les mises en chantier ont eux aussi chuté en flèche.En juin le nombre de dépôts de permis de construire a reculé de 40%.

Dans le cadre du rachat de crédit hypothécaire, le bien mis en garanti doit normalement couvrir 20% du montant du rachat de crédit accordé. Or avec la baisse des prix des logements, la valeur de ce même bien n'est plus suffisante et grignote la marge qui se réduit inexorablement. Si la baisse des prix se poursuit tel qu'envisagée par certains économistes, il est tentant de craindre que le bien immobilier se rapproche de la valeur du crédit immobilier de l'emprunteur. Le principe du rachat de crédit étant de regrouper différents crédits engagés par une même personne, le rachat hypothécaire est mis en place pour couvrir le prêt immobilier mais aussi les crédits à la consommation. En raison de la perte de la valeur nominale du bien, la marge de 20% ne suffit plus.

Pour les propriétaires qui ont acheté leur bien au prix fort entre 2004 et 2008 au moment de la bulle immobilière, la valeur de leur logement risque d'approcher malheureusement le capital restant dû de leur prêt immobilier. Et lorsque le crédit immobilier en cours atteint à lui seul la valeur du bien, la mise en place d'un rachat de crédit hypothécaire est peu aisée.

Seule solution envisageable : le prêt personnel de rachat de crédit? Celui-ci a le désavantage d'être plafonné à 12 ans avec des taux nominaux élevés et sa mise en place est en grande partie affectée par des calculs d'endettement qui ne correspondent pas aux normes en vigueur.



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