L'emprunt EDF lancé le 17 juin dernier et clôturé le 6 juillet a permis de récolter 3,2 milliards d'euros, soit 3 fois plus que le milliard escompté. Premier grand emprunt obligataire mobilisant l'épargne populaire, cet emprunt EDF propose un rendement annuel brut de 4,5% sur une durée de 5 ans. Les acheteurs régleront les titres aujourd'hui 17 juillet.

Ce sont quelques 270 000 particuliers qui ont souscrit à cet emprunt. Un souscripteur sur deux a investi en moyenne moins de 5 000€ pour une obligation fixée à 1 000€. Ce sont à 72% les provinciaux qui ont adhéré à l'emprunt contre 28% de personnes habitant la région parisienne. Parmi les souscripteurs 20 000 salariés et retraités de l'entreprise EDF.

Son taux de rendement fixe brut de 4,5% sera ramené à 3,3% net après prélèvements à condition de ne pas revendre avant l'échéance de 5 ans. Comparé au livret qui voit sa rémunération chuter de 1,75% à 1,25%, l'emprunt EDF propose un rendement nettement plus performant. Comme sa souscription est désormais fermée, quels sont les placements financiers qui présentent une rémunération et des garanties similaires ?

En premier lieu et de manière logique, vient l'assurance-vie placée sur des fonds en euros. Ces contrats sont sans équivalents avec de rendements bruts compris entre 4,5% et 5% par an. Les contrats d'assurance-vie placés sur des obligations sont plus risqués, il convient de doser habilement la répartition de son placement avec un pourcentage nettement plus élevé placé sur des fonds en euros pour minimiser les risques.

Produit né de la crise financière il y a quelques mois, la souscription aux emprunts obligataires d'entreprises. Traditionnellement réservée aux investisseurs institutionnels, cette offre permet aux investisseurs privés de bénéficier d'une fiscalité avantageuse dans le cadre de l'assurance-vie. Les taux de rendement sont généralement supérieurs de 50% à la moyenne des taux habituellement constatés pour des contrats assurance-vie sur fonds en euros.

Il existe sur le marché des superlivrets qui offrent des rendements garantis de 3% à 4%, mais sur de courtes périodes ne dépassant pas 6 mois. Au-delà, la rémunération chute drastiquement. Il vaut mieux privilégier un blocage de son épargne sur un minimum de 5 ans ou 8 ans pour une assurance-vie. Le PEA (Plan d'épargne en actions) est un produit apparu en 1992 qui a été créé pour encourager l'actionnariat populaire, avec à la clef des avantages fiscaux. Cette enveloppe fiscale permet d'investir sur les marchés européens et est exonérée d'impôts après 5 ans (soumis aux prélèvements sociaux). Cependant les placements boursiers sont toujours risqués, il s'agit d'un choix réservé aux investisseurs avertis qui parient sur une remontée des cours à plus au moins long terme.