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Un crédit conso plutôt que votre épargne pour financer vos vacances

Un crédit conso plutôt que votre épargne pour financer vos vacances

Il vous manque la trésorerie pour financer vos vacances. Quelle est la meilleure alternative entre puiser dans votre épargne ou contracter un crédit à la consommation ?



Retraits sur livrets et assurance vie

Si vous disposez de livrets d'épargne réglementée type Livret A, vous ne serez pas pénalisé en puisant dans cette épargne disponible : les taux de rémunération sont très faibles et les retraits sont exonérés de frais. Autre option, l'assurance vie : les retraits sont possibles à tout moment, il est en revanche préférable que le contrat ait été ouvert il y a au moins huit ans pour profiter de l'abattement annuel sur les retraits (4 600€ pour une personne seule ou 9 200€ pour un couple). Pour mémoire, les rachats partiels sont fiscalisés sur la part des intérêts compris dans le retrait (35% si les retraits ont lieu avant l'année 5, et 15% entre 5 et 8 ans).

Si votre contrat d'assurance vie le prévoit, vous pouvez demander une avance à votre assureur. Ce dernier vous prête votre argent, c'est-à-dire qu'il met à votre disposition entre 60% et 80% maximum de la valeur du contrat à un taux d'intérêt avoisinant le taux de rendement du fonds en euros majoré de frais de gestion et de sa rémunération. L'avantage est que la somme retirée n'est pas imposable contrairement aux rachats partiels.

Un crédit conso à taux bas

Un crédit à la consommation souscrit sur une courte durée est une alternative aujourd'hui intéressante si l'épargne immédiatement disponible fait défaut ou si le produit d'épargne est bien rémunéré (rendement supérieur au taux du crédit). Il est possible actuellement de contracter un prêt personnel à un taux autour de 2% sur 2 ans. Comparez les taux du marché grâce aux plateformes en ligne. Les organismes de crédit lancent toujours des offres promotionnelles à l'approche des vacances. Un conseil : évitez le crédit renouvelable, car il est impossible d'en connaître le coût à l'avance.



Sébastien Porret

Par , le lundi 26 juin 2017

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