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Bilan immobilier dans 3 grandes régions.

Seloger.com livre son baromètre de l'immobilier en région et constate comme tous les professionnels du secteur une baisse des prix sur tout le territoire français. Le site immobilier revient sur l'année 2009 et s'intéresse surtout à trois régions phare de l'hexagone que sont les régions Paca, Lyon, et le Grand Nord. Au sein même de chaque zone géographique, des disparités sont notables et chaque donnée s'apprécie au regard du type de logements proposés et de la population concernée.

On commencera par Marseille, deuxième agglomération urbaine après Paris, qui enregistre une baisse des prix des logements de 3,4% sur l'année 209. Les XIIIe et XIVe arrondissements sont les plus touchés par ce recul des prix. Avignon et Gap perdent aussi du terrain en matière de prix et le recul se poursuit en ce début d'année. Après une légère régression pour Toulon et Aix-en-Provence avec -1% et -0,4% respectivement, les prix se sont stabilisés durant les trois derniers mois, de même qu'à Arles et Digne-les-Bains. Nice, pour sa part, n'a pas connu de recul des prix et sur l'année 2009, la hausse se situe à +1,1%.

Lyon et la région Rhône-Alpes ont subi une baisse pour l'année 2009 avec une moyenne de -2,7% pour Lyon, tous arrondissements confondus. Cependant depuis 3 mois, dans le Ier et le IVe arrondissements on constate une hausse de 1,9%. Grenoble reste en retrait avec -4,1% sur toute l'année, tandis que Chambéry voit ses prix remonter à +1,3% sur les 3 derniers mois. Seules Annecy et Bourg-en-Bresse ont endigué la chute des prix avec des hausses sur l'année qui se situent respectivement à +4,6% et +1,9%.

Dans la région grand Nord, la hausse des prix semble avoir été la règle quasiment partout, sauf à Arras (-6%) et au Touquet (-3,2%). Les prix des logements sur Lille gagnent +1,4% durant le dernier trimestre 2009 pour une progression moyenne de +0,4% sur l'ensemble de l'année 2009. Quant à Boulogne-sur-Mer et Beauvais, l'évolution pour 2009 s'établit respectivement à +4,2% et +1,9%.

La hausse des prix dans certaines zones s'expliquent en partie par la pénurie de logements mis sur le marché. Les potentiels vendeurs attendent que les prix remontent pour mettre en vente leur bien. Le raisonnement semble un peu surfait quand on constate le faible recul des prix. Beaucoup s'imaginent encore réaliser une plus-value "rêvée" sur la vente de leur bien immobilier sans tenir compte de la réalité du marché. Au-delà du prix de vente, le futur acquéreur intègre d'autres paramètres dans sa décision, comme la facture énergétique, le coût d'entretien ou encore les frais de transports que pourraient occasionner un changement de résidence. Et surtout, l'achat d'un bien immobilier, s'il demeure un investissement, représente aussi un choix de vie.



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