Les pronostics sur les taux fixes de crédit immobilier se révèlent exacts : de légères fluctuations à la baisse en avril, un mouvement qui anticipe une stagnation pour les mois à venir. Les baisses plutôt sensibles durant les mois précédents cèdent la place à un recul quasi imperceptible qui tient lieu de statu quo. Les taux variables subissent le même sort, quelques légères variations et l'écart entre taux fixes et taux variables reste toujours peu pertinent pour les taux variables. Preuve s'il en est que les taux ont désormais atteint leur niveau plancher.

Les très faibles évolutions enregistrées sur les taux en avril avaient été anticipé par les courtiers qui prédisent une stagnation pour les mois à venir. -0,05% de recul sur les durées de 15, 20, et 25 ans d'après le courtier en ligne Empruntis : la moyenne sur 15 ans se situe donc aujourd'hui à 3,60% hors assurance, 3,75% sur 20 ans et 3,95% sur 25 ans. Cette quasi absence de mouvement laisse augurer une stabilité pour les mois de mai et juin. Les établissements financiers estiment donc que les taux de crédit immobilier atteignent définitivement leur seuil de performance. Les meilleurs dossiers peuvent toujours espérer jusqu'à 0,25% à 0,35% de marge supplémentaire à 3,35% sur 15 ans ou 3,50% sur 20 ans.

Les taux variables ont suivi la même tendance avec un écart avec les taux fixes qui se situent à 0,40% en moyenne, c'est-à-dire un écart peu intéressant au regard des performances des taux fixes. Il ne peut devenir intéressant de contracter un emprunt à taux révisables que sur le court terme pour en pas subir la révision à la hausse.

La période est donc toujours fort propice pour qui veut mener à bien un projet immobilier.