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Crédit immobilier : léger assouplissement des conditions d'octroi.

L'étude réalisée par la Banque de France tous les 3 mois auprès des établissements bancaires révèle que les banques n'ont pas durci leurs conditions d'accès au crédit. Il résulterait même que la demande de crédit se redresse au troisième trimestre. Dans le même temps, la Banque centrale européenne déclare vouloir maintenir sa politique monétaire pendant encore de nombreux mois.

Il semblerait que les banques françaises soient moins rigides en matière d'octroi de crédits. Une enquête trimestrielle réalisée par la Banque de France (sur 15 banques qui totalisent à elles seules 80% des crédits aux entreprises et aux ménages) fait le constat que 100% des banques interrogées n'ont pas durci leurs conditions d'accès au crédit durant le troisième trimestre. La perception économique et conjoncturelle des établissements bancaires semble moins pessimiste qu'au premier trimestre, ce qui favorise un léger assouplissement des conditions d'octroi des crédits immobiliers principalement. Preuve s'il en est : les banques déclarent avoir diminué leurs marges sur les prêts représentant un risque moyen et ce pour le deuxième trimestre consécutif. En revanche, les paramètres que sont la quotité d'emprunt, de garantie et de durée n'ont pas bougé.

Les banques constatent que la demande de crédits s'est accentuée, la confiance des ménages ayant cessé de se dégrader avec un retour au marché de l'immobilier. Si la tendance se poursuit, les établissements bancaires s'attendent à un quatrième trimestre prometteur avec hausse graduelle de la demande de crédits, ce qui à terme permettrait d'assouplir encore un peu plus les critères d'octroi.

Parallèlement, la Banque centrale européenne publie son sondage trimestriel effectué auprès de 118 banques de la zone euro et fait état d'un durcissement des conditions d'accès au crédit pour les clients industriels. A contrario la tendance à l'allégement pour les crédits aux ménages (crédits immobiliers et crédits à la consommation confondus) se constate partout dans les pays de la Communauté ce qui traduit un certain retour à la normale espéré pour le trimestre prochain et surtout des perspectives de reprise économique. Pour continuer de lutter contre la récession économique, la BCE maintient son principal taux directeur à 1% et envisage de poursuivre cette politique pour de nombreux mois encore. Elle poursuit également sa démarché de mettre à la disposition des banques des fonds illimités à des taux très bas. Avec un euro fort face au dollar (autour de 1,50$ pour 1€), les risques d'inflation se réduisent et pour soutenir un système bancaire encore bien fragile, la BCE conserve ses taux à des niveaux historiquement très bas.



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