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Crédit immobilier : stabilisation des taux à mi-mai.

Comme attendu par tous les observateurs du secteur, les taux de crédit immobilier semblent avoir atteint leur niveau plancher et s'engager désormais sur une voie stable pour les prochaines semaines voire les prochains mois. Le niveau d'excellence des taux n'est plus à démontrer et confirme, si besoin est , que la période est toujours propice à réaliser un projet immobilier.

Depuis le début de l'année, mais surtout durant ces dernières semaines, les taux de crédit immobilier ont réduit leur mouvement baissier pour se stabiliser. De légères baisses ont tout de même été enregistrées, la concurrence que se livrent les banques perdurent néanmoins. L'OAT (obligations assimilables du trésor) qui détermine les taux fixes et influencent leurs variations a encore baissé courant mai pour passer de 3,31% en début de mois à 3,14% au 14. Le recul enregistré sur les taux est minime et s'établit entre 0,05% et 0,10% sur toutes les durées. La moyenne sur 20 ans est désormais de 3,50% (hors assurance) et de 3,66% sur 25 ans. Pour d'excellents dossiers, toutes les durées proposent des taux inférieurs à 4,00%. Chez ABCourtage on atteint même l'excellente performance de 3,30% pour un prêt sur 15 ans. En mars, 88,7% des prêts accordés l'ont été à un taux inférieur à 4%, et la quasi totalité à un taux inférieur à 4,50%.

Les taux continueront-ils à régresser ?

Vraisemblablement non, le seuil minimal semble être atteint selon tous les analystes. Durant les prochains mois, on s'attend donc à une stabilité, Meilleurtaux.com anticipe même ce niveau tout durant le troisième trimestre. Les acheteurs l'ont bien compris, ils sont revenus en masse au premier trimestre 2010 avec une demande de crédit en hausse de +70% par rapport au premier trimestre 2009. Il aurait été étonnant d'ailleurs que le crédit ne profite pas de cette embellie sur les taux, le début de l'année 2009 ayant été particulièrement médiocre.

Parallèlement aux taux, le coût d'un achat immobilier a progressé : la fin de la baisse des prix des biens ainsi que la présence majoritaire de jeunes primo-accédants ont motivé cette hausse. Mais depuis le début de l'année 2010, les secundo-accédants, essentiellement des catégories socio-professionnelles plus favorisées, réapparaissent sur le marché de l'achat-revente ; ce sensible retour ne doit pas entériner l'amorce d'une reprise qui reste bien fragile.



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