Janvier est à peine entamé et déjà les premières données des taux apparaissent : peu de changement notable par rapport à décembre, la stabilité des taux se confirme sauf pour les longues durées (30 ans et plus) sur lesquelles une hausse des taux est constatée. Les courtiers estiment le contexte toujours propice à l'achat d'un bien immobilier et envisagent une lisibilité du marché identique jusqu'à la fin du premier trimestre 2010. Tant que la Banque Centrale Européenne conservera un taux directeur à 1%, les variations sur les taux de crédits immobiliers seront très minimes. en ce début d'année, un emprunteur qui contracte un prêt sur 20 peut espérer décrocher un taux de 3,65% (hors assurance). Pour 30 ans, le taux passe la barre des 4% pour atteindre 4,15% pour les meilleurs dossiers. Certains analystes avancent même une possible baisse des taux engendrée par la conjoncture économique et le climat concurrentiel entre les établissements bancaires.

Le volume des transactions a connu un certain regain au quatrième trimestre 2009 avec une hausse notable de +40% par rapport au dernier trimestre 2008. Il convient cependant de relativiser ce chiffre et de prendre en considération le niveau particulièrement faible du nombre de transactions à cette période.

Côté prix, la tendance d'une légère hausse dans les grandes agglomérations se confirme. Les sites d'annonces immobilières font tous état d'une remontée des prix dans les grandes villes, à l'instar de Toulouse qui enregistre une hausse de +7,38%. Au total une vingtaine de villes présente une augmentation de prix supérieure à 1% sur le dernier trimestre 2009. Les ajustements de prix qui ont été constatés sur l'ensemble du territoire depuis le début de la crise financière semblent donc être freinés : le retour des acheteurs sur le marché fait monter les prix dans les zones à forte demande. 2010 devrait resté relativement stable après la légère embellie de fin 2009. Est-il trop tôt pour oublier les turbulences de l'an passé ?