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Crédit immobilier : taux toujours en baisse en juin.

Toujours à l'ordre du jour, la baisse des taux immobiliers. Une étude réalisée par l'Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels-Crédit Logement/CSA rappelle que la baisse des taux des crédits immobiliers se poursuit. Le taux moyen s'établit à 4,18% en juin, il était de 5,15% en novembre dernier. Depuis 1993 on n'avait pas vu pareil recul et à l'époque les taux allaient au-delà des 10%.

On observe cependant un ralentissement de cette baisse. Les taux vont-ils passer la barre de 4% ? Même ralentie, la baisse continue, puisque sur les 20 premiers jours de juillet les taux sont descendus à 3,96%. La concurrence entre les différents établissements financiers joue son rôle, les banques sont décidé à regagner des parts de marché perdues depuis le début de la crise. 82,5% des prêts octroyés bénéficient d'un taux compris entre 3,5% et 4,5%, pour une durée moyenne de 213 mois (soit près de 18 ans). Seuls 0,6% des prêts ont été octroyés avec des taux supérieurs à 5%. En 2007 la durée moyenne d'un prêt immobilier s'était allongée de 8 mois pour reperdre ces 8 mois durant l'année 2008.

Au deuxième trimestre 2009, pour l'accession à la propriété dans le neuf, le taux moyen est de 4,20%, et de 4,18% pour l'ancien (hors assurances). Le coût relatif des opérations immobilières par emprunt équivaut à 3,63 années de revenus.

Autre chiffre évocateur : 67,9% des moins de 35 ans s'endettent sur 20 ans et plus, alors qu'ils n'étaient que 20,9% en 2001. Les plus jeunes ainsi que les familles ayant peu d'apport personnel pour mener à bien leur projet immobilier s'endettent donc toujours et de plus en plus sur des durées élevées. Grâce au prêt à taux zéro et à son doublement cette année, le rajeunissement des emprunteurs s'affirme : 53,3% des acquéreurs dans le neuf ont moins de 35 ans, et 51,8% pour l'ancien. De même est constatée la progression du nombre d'employés et d'ouvriers : ils représentent 52% des acquéreurs pour le neuf et 45% pour l'ancien. Grâce aux différents dispositifs mis en place par le gouvernement depuis début 2009 (loi Scellier, prêt à taux zéro, éco-prêt...), le marché immobilier pour les primo-accédents se maintient. Le marché de la revente est pour sa part bloqué, la baisse relative des prix ainsi que l'allongement de la durée de vente ont induit un comportement d'attentisme de la part des secundo-accédents qui ne sont pas prêts à revendre leur bien avec une moins-value importante.

Les experts s'accordent à dire que cette période estivale est propice à l'acquisition d'un bien immobilier et même le meilleur moment pour emprunter.



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