credit_logo

Crédit immobilier : emprunter à taux variable.

Dès lors que le delta entre taux fixe et taux variable est au minimum d'un point, envisager un prêt à taux variable peut être judicieux. Un prêt à taux variable ouvre également la possibilité d'anticiper le remboursement sans pénalité si le taux grimpe. Si le contrat le stipule, le prêt peut basculer à taux fixe quand le taux variable atteint le seuil maximal que l'emprunteur peut supporter. Et surtout, le taux peut être capé, c'est-à-dire que la révision est plafonnée. Contractuellement, le taux est donc soumis à un plafonnement qui empêche notamment la dérive du surendettement. Le taux est revu à la hausse ou à la baisse (ce qui est assez rare) dans une fourchette comprise entre 1% et 3%, 2% étant la limite haute généralement acceptable. Si le taux évolue à la hausse, la durée de remboursement devra s'allonger en contrepartie d'une mensualité qui reste modérée dans les limites définies au contrat. Ce qui provoque une augmentation du coût total du crédit. Cependant l'allongement de la durée de remboursement n'excèdera pas 5 ans.

Cette modularité fait du taux variable un excellent choix dans certains cas. Un investisseur locatif qui emprunte sur une durée plutôt courte (inférieure à 10 ans) a tout intérêt à lorgner du côté des taux variables. Les taux variables ne sont pas recommandés pour les prêts à durée longue, qui donnent une prise au temps pour voir les taux augmenter.



Gerard Mihranyan

Par , le jeudi 2 février 2012

Partager cet article :