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Crédit immobilier : en chute libre en janvier.

Rien ne laissait présager en effet de résultats honorables. La refonte des aides à l'accession à la propriété et plus généralement une diminution des mesures incitatives en faveur de l'achat immobilier ont eu un effet catalyseur auprès des acheteurs au cours du dernier trimestre 2011. Ce mouvement d'anticipation porte un coup dur à l'activité du secteur en ce début d'année. L'entrée en vigueur du nouveau PTZ+ recentré sur l'immobilier neuf et la réduction drastique de l'avantage fiscal du dispositif Scellier démotivent largement l'acquisition d'un logement depuis le 1er janvier. Uniquement réservé aux primo-accédants qui achètent dans le neuf, le PTZ+ exclut un grand nombre de ménages à la marge des critères de solvabilité, le surcoût d'un logement neuf étant évalué entre 10% et 20%. Formidable moteur pour l'investissement locatif, le dispositif Scellier vit sa dernière année avec, en prime, un taux de réduction d'impôt ramené à 13% assorti d'une contrainte environnementale (seuls les logements BBC sont concernés).

Refroidis par ce contexte moins favorable, les Français choisissent de différer leur projet immobilier. Ils sont aidés dans leur décision par la conjoncture macro-économique peu lisible qui ne laisse entrevoir que des lendemains difficiles. Egalement dans la tourmente, les banques sont devenues nettement plus frileuses dans la distribution du crédit en privilégiant les profils sans risque avec apport personnel sérieux. Ajoutons l'échéance électorale qui, malgré la crise, permet d'espérer de la part du candidat élu un geste pour l'immobilier. Prudence et attentisme.



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