credit_logo

Hausse de l'attribution des crédits immobiliers.

Les banques s'engagent et financent les opérations immobiliers : voici le constat de Cafpi, leader des courtiers en crédits immobiliers. L'actuelle mauvaise réputation des banques à propos du crédit en général porte préjudice au marché immobilier. Certes les établissement bancaires rechignent à délivrer des crédits à la consommation et à financer les entreprises, mais en matière de crédit immobilier, elles assurent leur rôle.

Fin 2008 : la demande de prêts immobiliers chute drastiquement. Les ménages mettent un arrêt à leur projet d'achat de logement, la conjoncture économique rendant hasardeux tout engagement financier sur le long terme. Début 2009 : le gouvernement soutient le secteur de la construction et le marché immobilier en mettant en place des mesures incitatives comme la loi Scellier sur la défiscalisation ou le doublement du prêt à taux zéro. Dans le même temps, les baissent d'un point et les prix des logements reculent quelque peu. Une situation qui encourage les ménages et surtout les primo-accédants.

Les banques restent toutefois bien frileuses face à cette légère recrudescence des demandes et le taux de concrétisation des dossiers recule nettement de 10 points, de 45% à 40%. Elles durcissent leurs critères d'octroi de prêts et voient par la même occasion les critiques pleuvoir de la part de l'opinion publique et des politiques.

Cet été il semblerait que les établissements bancaires soient revenus à de meilleurs sentiments à l'égard des emprunteurs. La concurrence joue son rôle de régulateur du marché, et les banques sont désormais plus soucieuses de regagner des parts de marché. Et c'est surtout le secteur immobilier qui en profite. Même si la demande de crédit n'a toujours pas retrouvé son niveau de 2007, le taux d'octroi poursuit sa courbe ascendante : au troisième trimestre 2009, il s'établit à 49,14% à quelques points seulement du plus haut taux de l'année 2007 (50,7%). 2008 avait tout de même enregistré le faible taux de 40,32%. La demande de prêts immobiliers restent cependant anémiée avec 11 040 dossiers de crédit reçus au troisième trimestre soit 15% de moins qu'au deuxième trimestre, mais c'est toutefois une progression de 2,5% que l'on peut constater depuis le début de l'année.



Partager cet article :