credit_logo

Immobilier ancien : confirmation de la hausse des prix.

Les Notaires de France font preuve d'un optimiste rassurant en prévoyant un volume annuel de transactions dans l'immobilier ancien au-delà des espérances. Le curseur a été mis à 700 000 transactions conclues pour l'ensemble de l'année 2010, les Notaires pensent que le chiffre de 750 000 pourrait être dépassé compte tenu des nouvelles mesures gouvernementales qui vont alourdir la fiscalité de l'immobilier en 2011. Les prix confirment leur net redressement et sans se focaliser uniquement sur Paris et sa région où les prix battent des records depuis plusieurs semaines, les prix en régions ont également décollé.

Le contexte est toujours plutôt favorable aux emprunteurs qui peuvent tabler sur des taux de crédit à leur plus bas niveau depuis 60 ans. Avec une moyenne de 3,26% en octobre, les taux de crédit immobilier n'en finissent plus de reculer et viennent conforter la solvabilité des acquéreurs. Le redémarrage du secteur s'est amorcé au cours du deuxième trimestre et s'est poursuivi au troisième trimestre. Il se traduit inévitablement par une remontée des prix des biens qui se vérifie au plan national.

Les Notaires de France évaluent la hausse annuelle des prix à +6% en moyenne (+5,7% pour les maisons et +6,3% pour les appartements). L'évolution emblématique qui tire la moyenne vers le haut est concentrée sur Paris et la région francilienne : +10% d'augmentation à Paris en un an avec des records de prix du mètre carré qui dépasse les 7 100€ de moyenne. Les autres régions subissent également une inflation des prix de l'immobilier avec une moyenne de +4,3% pour les maisons et de +5,5% pour les appartements. Il reste néanmoins des zones toujours sinistrées où le retour à la normale peine à se concrétiser. Les zones rurales sont à la traîne et des régions comme le Morbihan, le Pas-de-Calais ou encore l'Ain souffrent toujours de valeurs négatives. Certaines agglomérations sont plus rapidement sorties de la crise ce qui a facilité la reprise du secteur immobilier.

Le très prochain changement sur le front de la fiscalité immobilière pourrait d'ailleurs pousser les velléités de vente de certains qui comptent profiter jusqu'à fin 2010 du taux de 28,1% (16% de taxes + 12,1% de prélèvements sociaux) sur les plus-values immobilières. Cela laisse envisager un relâchement du marché avec la mise en vente accélérée d'un plus grand nombre de logements, ce qui viendrait confirmer le pronostic des Notaires.