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Immobilier ancien : hausse des transactions en Ile-de-France.

La fin de l'année 2009 et le mois de janvier 2010 auront été des périodes favorables à l'immobilier ancien en Ile-de-France. Le nombre des transactions a très sensiblement augmenté selon les chiffres de la Chambre des Notaires de l'Ile-de-France en comparaison annuelle. Des performances qui doivent toutefois laisser la tête froide, tant la période de référence était médiocre. Les notaires constatent malgré tout un sursaut du marché, les chiffres en témoignent, mais le déséquilibre offre/demande ne permet pas un ajustement suffisant des prix qui ont peu régressé.

Entre novembre 2009 et janvier 2010, soit sur 3 mois, le nombre de transactions de logements anciens a progressé d'un tiers par rapport à la même période un an plus tôt. 26 000 ventes ont été réalisées soit 34% de plus, contre 19 500 l'année d'avant. La période comparée était toutefois très marquée par la crise économique et l'attitude de repli des ménages face à un projet d'achat immobilier. Le manque de confiance dans les établissements financiers était alors symptomatique, et le marché immobilier en subissait les conséquences.

Dans leur communiqué, les notaires insistent néanmoins sur les signes de reprise qui ont émergé à l'automne dernier ; novembre 2009 a vu le nombre de transactions immobilières grossir de 50% par rapport à janvier 2009.

Du côté des prix, pas de mouvement radical : les quelques baisses amorcées en début de crise sont vite rattrapées par les légères hausses des 6 derniers mois. Aujourd'hui, sur une année, le recul des prix n'est plus que de 3,8%, maisons et appartements confondus. Sur les 3 mois étudiés (novembre et décembre 2009, et janvier 2010), les prix des appartements ont grimpé de +1,8%, tandis que les prix des maisons sont en repli de -0,7%. Partout les prix ralentissent leur régression, mais des disparités sont à noter selon la zone géographique : Paris recule de -2,0% en janvier contre -4,2% en décembre dernier, en Petite-Couronne, le repli est de -4,4% contre -5,9% en décembre et en Grande-Couronne, l'évolution en janvier est de -4,7% contre -6,5% en décembre.

Les notaires restent persuadés que les prix dans l'ensemble sont trop élevés, comparables à ceux de mars 2006 pour les maisons et à ceux du mois d'août 2007 pour les appartements. La pénurie de logements favorise le maintien des prix à un niveau encore trop peu motivant pour les acheteurs. Une situation qui a peu de chance d'évoluer, seuls les taux de crédit particulièrement performants peuvent inciter à passer à l'acte.



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