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Immobilier : baisse des prix continuelle.

Après une année 2008 qui avait vu le volume d'affaires considérablement baissé, le secteur de l'immobilier en ce début 2009 était plutôt encourageant, surtout ces derniers mois. grâce aux mesures de défiscalisation mises en place par le gouvernement en janvier telle la loi Scellier, conjuguées à la baisse des taux des crédits immobilier, le secteur était sensiblement stimulé, principalement au niveau des logements neufs. Une étude menée par la banque HSBC vient porter une ombre au tableau qui met en avant un marché fragile conditionné par les dommages de la crise financière.

Différents facteurs viennent corroborer ce constat. Si depuis fin 2008 les taux du crédit immobiliers étaient en baisse constante, ils ont amorcé une stabilisation en juin à 4,15% pour un prêt de 15 ans et 4,30% pour un prêt de 30 ans. La solvabilité des ménages est toujours faible et n'a pas retrouvé son niveau de 2003. Les conséquences de la crise sur l'emploi n'incitent pas les ménages à s'engager dans un projet immobilier. La baisse des prix des logements aussi bien neufs qu'anciens semblerait donc se poursuivre pour la fin 2009.les économistes tablent sur un recul des prix de 7% pour l'ancien et 5% pour le neuf, avec une baisse des ventes de 5% dans le neuf et 20% à 25% dans l'ancien. La banque HSBC considère toutefois que cette baisse des prix n'est toujours pas suffisante pour faire remonter la demande de logements de manière durable.

Les prévisions pour 2010 sont plutôt mitigées et prudentes. Si le stock de logements neufs a diminué, le volume des transactions restent faible. L'attentisme est le comportement qui prévaut et même si la baisse des prix des logements se poursuit (elle a été de 17% en 2008-2009), la confiance des ménages est toujours émoussée par une conjoncture défavorable et la peur du chômage. Les prix de l'immobilier devraient donc continuer leur baisse au moins jusqu'à fin 2009.



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