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Immobilier : de particulier à particulier.

Un récent sondage Ifop réalisé pour le compte de la Fnaim met en avant les choix des Français dans leurs recherches d'un bien immobilier. Les annonces de particulier à particulier sont largement privilégiées, tandis que l'outil internet prend de plus en plus d'ampleur dans le processus de recherche. Les agences immobilières ne sont pas écartées pour autant, le service qu'elles apportent reste un atout que les acquéreurs n'oublient pas.

Dans leur recherche d'un bien immobilier, les ménages français semblent majoritairement utiliser le réseau de particulier à particulier : en effet pour 76% d'entre eux les démarches pour trouver le bien de leur rêve passent par un maillage serré des annonces entre particuliers. Dans cette phase consacrée à la prospection, l'outil internet constitue une aide précieuse pour 48% d'entre eux, une tendance qui ne fera que s'amplifier à l'avenir. Les agences immobilières, fortes de réseaux répartis sur l'ensemble du territoire, sont aussi sollicitées pour 62% des futurs acquéreurs : un service qui se paie mais peut permettre de gagner du temps et de dénicher le bien adapté à la demande.

En ce qui concerne l'offre en elle-même, les Français la considèrent insuffisante pour 40% d'entre eux et ils sont 51% à estimer qu'ils peinent à trouver le bien immobilier qui leur plaît réellement. Dans les critères de choix retenus, les futurs acheteurs privilégient en tout premier lieu les performances énergétiques (84%), puis vient le temps consacré au trajet entre le domicile et le lieu de travail (75%), et enfin le coût de ce transport (67%). La date de construction du logement, en revanche, n'est pas une donnée qui leur importe.

Le sondage s'attarde également sur le financement de l'achat immobilier qui demeure un frein au passage à l'acte. Cependant et ceci met en évidence le côté propice de la période actuelle, 55% des personnes interrogées considèrent que les opportunités pour réaliser une affaire intéressante sont plus nombreuses aujourd'hui. La crise financière a toutefois laissé des stigmates avec une baisse certaine du pouvoir d'achat pour 69% des personnes, et malgré le recul important des taux d'intérêt, 60% estiment qu'ils sont toujours trop élevés. 55% des personnes interrogées disent également éprouver des difficultés à obtenir un crédit, preuve s'il en est que l'assouplissement des conditions d'octroi de crédits n'est pas encore abouti.



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