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Immobilier : il faut acheter maintenant.

En 10 ans, le marché de l'immobilier s'est modifié sensiblement tant au niveau des prix qu'au niveau du crédit. Grâce à internet, la démocratisation des prêts immobiliers s'est accélérée, et dans un même temps la bulle immobilière a presque fait doubler le prix moyen d'acquisition. La crise financière que nous subissons depuis l'automne dernier a bousculé la donne en dégonflant les excès de ces dix dernières années et a créé un contexte plus raisonnable avec des taux de crédits particulièrement bas.

Tous les experts s'accordent pour dire que plus tôt on achète, mieux c'est. Se lancer dans un projet immobilier dès que les conditions sont réunies est le conseil que les professionnels de l'immobilier donnent aux jeunes. En 10 ans, la structure du marché immobilier a été bousculée par une spéculation effrénée d'un côté et des taux de crédits excessifs. Durant cette période l'essor de l'internet et l'arrivée des courtiers en ligne ont permis un plus grand accès au crédit immobilier ; de fait les crédits immobiliers sont plus intéressants qu'ils ne l'étaient auparavant et la crise financière a encore rectifié les données en les faisant chuter drastiquement.

Le courtier Meilleurtaux.com s'est interrogé sur l'évolution du marché immobilier ces dix dernières années et sur la structure des crédits. Le constat est simple : si la capacité d'emprunt a augmenté de 18,5%, les prix des logements sont montés en flèche réduisant le pouvoir d'achat de 32% en 10 ans. Pour une même somme, on pouvait financer 109m2 il y a 10 ans contre 74 aujourd'hui. Si l'année 2009 connaît une hausse de 13% du pouvoir d'achat immobilier, la baisse sur 10 ans est donc conséquente. Par ailleurs le fort recul des taux a induit une augmentation de la capacité d'emprunt de 11% depuis un an : les taux ont reculé en moyenne de 1,25 en un an (un prêt sur 20 ans a vu son taux passé de 5,15% à fin 2008 à 3,90% aujourd'hui).

Les prix des logements ont certes baissé depuis le début de l'année dans des proportions variables selon les régions allant de -5% à -20% dans certaines zones. La marge de négociation s'est elle aussi distendue, mais attendre d'autres baisses des prix seraient présomptueux. Les conditions actuelles sont favorables aux emprunteurs et tant que le contexte économique reste incertain, il en sera ainsi. La Banque Centrale Européenne maintiendra son principal taux directeur à 1% ce qui favorise des taux de crédit très bas encore pour plusieurs mois. Malgré une hausse des demandes de crédit depuis quelques mois et même si tous les éléments sont réunis, les ménages mettent un frein à leur projet immobilier et attendent des confirmations de la reprise sous-jacente.



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