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Immobilier : merci aux primo-accédants.

Les primo-accédants en première ligne : celle de l'achat immobilier et du prêt immobilier pour le courtier Cafpi. La part des primo-accédants dans la clientèle du principal courtier en prêts immobilier est majoritaire et souligne l'importance des aides mises en place par le gouvernement en 2009. La légère reprise du secteur ces derniers mois est marquée par le positionnement de ce type de clientèle qui s'est confirmé au premier trimestre 2010.

Taux de crédit à des niveaux plancher et mesures en faveur de l'accession à la propriété incitent depuis 2009 les primo-accédants à passer à l'action. Sur le premier trimestre 2010, ces derniers représentent 50% de la clientèle du courtier Capfi, le leader en matière de prêts immobiliers. Ils étaient plus importants sur l'ensemble de l'année 2009 avec 54% contre 47% en 2008. Le montant de l'emprunt moyen était de 178 022€ sur le premier trimestre contre 160 453€ en moyenne sur l'année 2009.

Le profil des autres emprunteurs chez Cafpi est tenu à 25% par les acheteurs de résidence principale secundo-accédents et par les acquéreurs d'un bien locatif à 18%. Le dispositif Scellier a boosté l'achat à titre d'investissement pour bénéficier d'un avantage fiscal : en 2009 l'investissement en Scellier représentait 13% des emprunteurs chez Capfi, le succès médiatisé du dispositif poursuit son chemin malgré un durcissement annoncé en faveur des logements "verts".

Malgré une augmentation du pouvoir d'achat immobilier en 2009 (9%) et la bonne tenue des taux de crédit, la solvabilité des acquéreurs se dégrade : les prix de l'immobilier tant dans le neuf que dans l'ancien n'ont pas réussi à trouver un seuil fortement incitatif comme aurait pu le laisser présager la crise économique. Le niveau des prix restent supérieur aux attentes et s'il fallait 4,15 années de revenus à fin 2008, aujourd'hui un ménage dépensera 4,61 années de revenus pour acquérir un bien. En cause, les frais inhérents à tout achat immobilier : frais d'agences et frais de notaire qui augmentent. Le niveau de solvabilité devrait continuer de s'émousser durant l'année compte tenu des perspectives médiocres de l'économie et de l'emploi. Beaucoup attendent encore une baisse nouvelle des prix, mais le comportement attentiste des propriétaires perdure, principalement dans l'ancien. S'il y a redressement du marché, il se fera très progressivement sur des effets d'annonces encourageants.



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