Au troisième trimestre de cette année, 26 917 logements neufs ont été vendus soit un bon de +65% par rapport à la même période en 2008. Ces chiffres font apparaître un sentiment d'optimiste du côté des professionnels du bâtiment, mais il convient toutefois de les relativiser quelque peu tant le niveau de 2008 était mauvais. Néanmoins il faut continuer d'être confiant face à une demande qui augmente et des stocks de logements disponibles qui diminuent.

Selon les derniers chiffres publiés par le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie et du Développement Durable, le secteur de l'immobilier neuf a connu une nette embellie au troisième trimestre avec 65% de logements vendus en plus que l'an passé à la même période. Ce sont essentiellement les logements collectifs qui figurent en haut du panier avec +68%par rapport au 3ème trimestre 2008 ; viennent ensuite les maisons individuelles avec +48,9%. Il semble toutefois honnête de relativiser ces chiffres et de les comparer avec ceux du deuxième trimestre où 27 880 logements neufs avaient trouvé preneurs. Le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu se félicite et espère que le mouvement de redressement de l'immobilier français va perdurer et profiter à tous, des acquéreurs aux entreprises du bâtiment et à leurs employés. La remontée des ventes de logements neufs est à mettre au compte de la loi Scellier qui a grandement dynamisé le secteur depuis le deuxième trimestre. Cependant le nombre de logements neufs mis en vente a baissé de 9,6% sur un an.

Sur le front des mises en chantier, le sentiment est plutôt mitigé avec des chiffres qui font état d'une baisse d'activité de 18,1% au troisième trimestre (par rapport à la même période l'an dernier). Même tendance pour les permis de construire qui reculent de 17,2%. L'année 2009 totalisera quelque 305 000 mises en chantier contre 435 000 pour 2007 et 368 000 pour 2008. 2010 devrait enregistrer une légère progression avec 320 000 mises en chantier. Les plus touchées par cette baisse d'activité du bâtiment sont les départements et régions d'outremer (-41,2%), ainsi que le Provence-Alpes-Côted'Azur (-30,2%), le Poitou-Charente, le Limousin et le Nord-Pas-de-Calais (autour de -25%).