Dans son rapport mensuel, le site de petites annonces immobilières en ligne Entreparticuliers.com signale une hausse de l'activité et un volume de biens mis en vente en nette progression comparativement à janvier 2009. Une éclaircie dans un ciel bien bas : l'immobilier neuf, en dépit d'une progression de 30% par rapport à l'année 2008, reste en retrait mais doit sa survie au dispositif Scellier, tandis que la revente peinait à décoller entre des vendeurs refusant de baisser leurs prix et des acheteurs plus exigeants.

Pour le quatrième mois consécutif, le réseau de ventes de biens immobiliers entre particuliers se redresse quelque peu. Dans son baromètre mensuel de janvier 2010, Entreparticuliers.com estime à 14,4% la hausse du nombre d'annonces en ligne par rapport à janvier 2009 : 42 180 biens ont été mis en vente directement par leur propriétaire. Cette embellie s'accompagne d'une évolution positive dans les délais de transaction qui passent de 10,9 semaines en moyenne à 9,8 semaines aujourd'hui, soit la durée la plus courte depuis mai 2008. Quant au taux de négociation, c'est-à-dire l'écart entre le prix de mise en vente et le prix réel négocié, il évolue peu à 8,1%. Plus d'un tiers des vendeurs affirment avoir vendu leur bien au prix défini au départ.

Côté prix, en janvier 2010 en données annuelles, les appartements auraient baissé en moyenne de seulement -0,4%, alors que les maisons enregistraient un recul de -4%. Les variations géographiques sont à noter ici et là, mais globalement les maisons voient leurs prix en retrait autour de -3% sur un an. Seule l'Ile-de-France sort du lot avec une hausse du prix des maisons de +5,3%. Entreparticuliers.com constate un recul des prix des maisons de -9% et des appartements de -5,5% sur les 3 années écoulées.

Alors que le marché du neuf devrait connaître un tassement en 2010, l'activité immobilière entre particuliers semble retrouver un rythme encourageant et le site Entreparticuliers.com conjecture même un volume de transactions en hausse de +15% par rapport à 2009. Si les taux d'intérêt des crédits immobiliers stagnent ou poursuivent leur tendance baissière,  souhaitons que de nombreux acquéreurs retrouvent un niveau de solvabilité suffisant pour passer à l'acte.