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Crédit immobilier : les atouts du crédit in fine.

Son avantage : les intérêts sont déductibles des revenus fonciers. Pour cette raison, le prêt in fine s'adresse aux investisseurs particuliers fortement imposés (taux marginal d'imposition supérieur à 30%) qui perçoivent déjà des revenues fonciers.

Dans le détail, la banque demande à l'emprunteur de nantir en sa faveur une épargne destinée à solder le capital. Il s'agit souvent d'un contrat d'assurance vie sur lequel est placé l'apport personnel et qui permet de constituer 100% du capital emprunté. L'emprunteur apporte ainsi la garantie réelle du remboursement de son prêt, puisque l'épargne constituée est destinée à la seule fin du remboursement. Le prêt in fine est assorti d'une assurance décès/invalidité qui sert à couvrir les mensualités et le capital emprunté. Comme pour un crédit classique, l'emprunteur peut choisir entre taux variables et taux fixes. Même principe pour les deux types de prêt : si l'écart est d'au moins un point en faveur du taux variable, il devient alors pertinent. S'assurer que le taux est capé, à -/+ 1 ou 2% avec la possibilité de basculer en taux fixe si les taux variables s'envolent. Les mensualités sont couvertes par les loyers encaissés, dont une part peut également servir à nantir le contrat d'assurance vie. Le prêt in fine est généralement limité à 15 ans.

L'avantage fiscal détermine l'atout du prêt in fine. L'investisseur déduit de ses revenus locatifs les intérêts qu'il rembourse. Plus les intérêts sont élevés, moins il paiera d'impôts sur ces revenus fonciers. Voire pas du tout. Le choix du crédit in fine reste néanmoins réservé aux investisseurs disposant déjà d'un patrimoine et justifiant de revenus suffisamment confortables pour risquer la formule.



Noémie Palussière

Par , le mercredi 21 mars 2012

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