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Les Français, l'immobilier et la crise

Crise financière et crise de l'immobilier : deux entités toujours conjointement liées. Mais pour la plupart de nos concitoyens, la pierre reste et demeure la valeur suprême quand tout est remis en cause. Une enquête du CSA pour le Crédit Foncier confirme une vérité toujours implacable : l'immobilier est une valeur refuge et la crise aurait plutôt accéléré les décisions de passage à l'acte pour ceux qui avaient un projet immobilier.

Le rêve de la plupart des Français est d'acquérir sa résidence principale et au-delà de procurer la satisfaction toute légitime d'être propriétaire, posséder sa maison donne immanquablement un sentiment rassurant nettement plus tangible que des placements virtuels en actions ou sur des livrets. Pour 62% des Français, l'achat d'un bien immobilier est considéré comme le meilleur placement contre 26% pour l'assurance vie, 22% pour les livrets d'épargne ou encore 16% pour le PEL (Plan épargne logement).

L'enquête réalisée auprès de 1 002 clients ayant contracté un crédit immobilier auprès du crédit Foncier révèle par ailleurs que la crise financière, loin d'avoir mis un frein à leur projet d'acquisition, a au contraire accéléré la prise de décision ; et une grande majorité (74%) déclare n'avoir pas été influencés par la crise. Pour la plupart des personnes interrogées, le moment était venu pour eux de s'investir dans ce projet d'une vie. Ils sont seulement 22% à avoir tenu compte des taux et de l'état du marché. Quand les conditions personnelles sont réunies, l'environnement extérieur semble avoir peu d'impact.

En ce qui concerne la composition du panel, 86% des emprunteurs interrogés ont moins de 50 ans, et un quart moins de 30 ans. 45% sont des primo-accédants, tandis que 30% ont revendu un bien pour en acquérir un autre. Le rêve de maison se confirme : 65% des personnes ont acheté une maison individuelle ancienne. Seuls 12% ont réalisé une opération en locatif.

La décision de s'engager dans un projet financier à long terme implique des efforts qui vont modifier la routine quotidienne: 75% déclarent avoir dû rogner sur certaines dépenses pour réaliser leur achat.

Au final, un indice de satisfaction maximal : 97% des acquéreurs s'estiment grandement satisfaits de leur décision. La pierre conserve son indice de pertinence malgré la crise ou plutôt grâce à la crise.



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