Cette relative souplesse sur les taux s'explique par un environnement européen plus serein depuis la résolution, dans l'immédiat, de la dette grecque. Les craintes qui pesaient sur les pays exposés à la dette sont pour l'heure écartées, les marchés reprennent confiance et les banques trouvent des conditions de refinancement optimales : taux de la BCE au plus bas à 1%, injection par la BCE de 1 000 milliards d'euros dans le circuit bancaire et niveau très bas de l'OAT 10 ans, l'indice de référence pour déterminer les taux fixes. Les banques peuvent donc proposer des taux de crédit immobilier en légère baisse sans pour autant rogner sur leurs marges. Il n'est pas impossible de la baisse actuelle se poursuive dans les semaines à venir si le contexte favorable perdure.

Le marché immobilier a besoin de ce signal pour retrouver de l'allant. Depuis le début de l'année, l'activité s'est contractée, impactée notamment par les réformes de la fiscalité sur les plus-values immobilières et le durcissement des avantages fiscaux liés à l'investissement locatif. Cette baisse des taux arrive à point nommé pour redynamiser les ventes durant le printemps, premier temps fort de l'immobilier.