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Crédit immobilier : les taux toujours en baisse à mi-juin.

L'érosion se poursuit. Selon le barème régional du courtier Empruntis, le mouvement n'est pas uniforme comme il a pu l'être les mois précédents, une durée courte n'entraîne pas nécessairement une baisse du taux. Hausses et baisses sont modérées, et l'écart maximal constaté entre les régions est de 0,25%.

Les durées classiques de 15 et 20 ans sont stables ou en légère baisse. Dans les régions Ouest et Sud-Ouest, les prêts sur 15 ans reculent par rapport aux taux comparés en mai dernier, respectivement de 0,05% et à 0,10% pour atteindre le niveau de 3,55%, le plus intéressant de l'hexagone (barème des banques avant négociation et hors assurance). Ca baisse également de 0,05% en Rhône-Alpes (3,70%) et en Ile-de-France (3,80%). Dans l'Est et dans le Nord, la durée de 15 ans reste stable à 3,75%. Sur 20 ans, les changements sont minimes, cantonnés à l'Île-de-France et à la région Rhône-Alpes qui proposent des taux en baisse de 0,05%, soit 4,15% et 4% respectivement. La région Ouest affiche la meilleure offre avec 3,95% sur la durée. Les durées supérieures ou égales à 25 ans sont stables ou en hausse, toujours conformes à la politique des banques de décourager les durées trop longues.

Les durées les plus courtes, 7 et 10 ans, bougent de manière contradictoire d'une région à l'autre. Ca baisse sur 7 ans en Île-de-France, en Rhône-Alpes et dans l'Ouest, tandis que la région Méditerranée et le Nord poussent le curseur de 0,10% voire 0,05%. Sans surprise la région Ouest est la moins chère sur cette durée à 3,05%, l'Île-de-France et l'Est en revanche toujours en tête à 3,45%. Sur 10 ans, seulement 2 régions réduisent la voilure (Rhône-Alpes et Sud-Ouest), alors que 3 autres augmentent leurs taux de 0,05% (Île-de-France, est, Méditerranée). Les écarts restent globalement plutôt faibles entre les régions.

Sachant que ces taux sont présentés avant négociation, les futurs emprunteurs disposent d'une marge de manoeuvre potentielle, surtout si leurs capacités d'épargne, et ce quel que soit le niveau de leurs revenus, sont appréciées des banques.



Gerard Mihranyan

Par , le vendredi 15 juin 2012

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