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Immobilier : Paris s'assagit.

Le printemps annonçait les prémices d'un ralentissement qui s'est finalement confirmé cet été : les prix baissent enfin à Paris. Finis les records battus de mois en mois, les prix de l'immobilier parisien marquent une pause après plus de 2 ans d'envolée. La chaleur estivale n'était ni dans l'air ni du côté des prix immobiliers : ces derniers ont enregistré un recul de 3% durant les 2 mois, une première depuis 2009. Le courtier en ligne MeilleursAgents.com anticipe même la poursuite de cette baisse dans des proportions qui restent à confirmer dans les semaines à venir.

Le marché immobilier parisien a d'abord ralenti sa progression au printemps en terme de volume. Paradoxalement les prix ont continué de monter, plutôt mollement mais sans rupture. Le contexte économique et la hausse des taux de crédit ont depuis donné un coup de frein sur les prix qui reculent depuis juillet. Entre la tempête boursière qui souffle toujours et les attentes concernant un durcissement de la fiscalité sur les plus-values, les acheteurs se sont nettement moins précipités.

Le courtier MeilleursAgents.com prévoit une baisse encore plus sensible, entre 5% et 15% à plus ou moins long terme. Difficile aujourd'hui de pronostiquer sans pour autant renier que les prix parisiens étaient et sont encore en décalage avec la réalité du pouvoir d'achat. La pénurie de biens encourage cette inflation, mais ces premiers signes de ralentissement témoignent de l'attentisme voire du renoncement de certains acheteurs. A l'avenir, les biens de qualité et haut de gamme trouveront sans contexte preneurs, les autres et surtout les biens médiocres vont certainement enregistrer des baisses de valeur.

Pour les emprunteurs, l'annonce est plutôt favorable : baisse des prix et taux de crédit eux aussi en léger repli. Par ailleurs la confirmation d'une nouvelle fiscalité sur les résidences secondaires et les biens locatifs pourrait mettre sur le marché un plus grand nombre de logements. Le calendrier fixe au 1er février prochain la mise en application de la fiscalité sur les plus-values immobilières. Un certain nombre de propriétaires, notamment des bailleurs, pourraient profiter des derniers mois de l'exonération totale au-delà de 15 ans de détention pour ne pas manquer cette ultime fenêtre de rentabilité.