Le prêt à taux zéro a connu des modifications salutaires en janvier 2016. Cette nouvelle version convainc de plus en plus de primo-accédants comme en témoignent les chiffres du nombre de PTZ accordés.

Elargissement du plafond de ressources

Le PTZ touche désormais deux fois plus de ménages grâce au relèvement des plafonds de ressources. Variables selon la localisation du logement et la composition du foyer, les plafonds de revenus ont tous été revalorisés, avec un effort plus appuyé sur les zones B1 et B2, c'est-à-dire les grandes et moyennes agglomérations. Deux fois plus de PTZ ont été accordés au premier trimestre par rapport à la même période en 2015.

Possibilité dans l'ancien

Rendre l'immobilier ancien éligible au PTZ sur l'ensemble du territoire avait été accueilli avec scepticisme par les professionnels. Ils jugeaient cette mesure "bloquante" en raison de la condition de travaux (25% du montant de l'acquisition). 6 mois après, force est de constater que le dispositif séduit les primo-accédants, principalement dans les villes petites et moyennes où les prix restent raisonnables, et plus qu'en zones rurales. Entre janvier et mai 2016, 20% des PTZ distribués concernaient des logements anciens contre 3% en 2015.

Augmentation de la quotité du PTZ

Le changement majeur intervient au niveau du financement. Désormais le PTZ peut contribuer jusqu'à 40% du montant de l'achat contre 18% à 26% auparavant selon les zones. Ce rehaussement de la quotité s'applique indifféremment sur tout le territoire et pour tous types de logements (neufs et anciens).