L'amorce d'un statu quo sur les taux de crédit immobilier ?

Ces derniers donnent en effet des signes de ralentissement dans leur descente irrémédiable vers les records de l'automne 2005. Sempiternellement annoncée depuis septembre dernier, la stabilité semble aujourd'hui se préciser avec quelques faibles variations sur certaines durées d'emprunt.

Selon le courtier Empruntis.com, les taux fixes ont reculé en moyenne de 0,05% par rapport à début juin sur les durées comprises entre 7 et 20 ans, et s'établissent désormais à 3,50% sur 15 ans, et 3,65% sur 20 ans. Pour les dossiers présentant des caractéristiques et des garanties excellentes, les taux peuvent descendre encore plus bas (3,45% sur 20 ans). Les durées au-delà de 20 ans sont stables, sur 25 ans le taux de crédit moyen est toujours de 3,90%.

En ce qui concerne les taux variables, là aussi la stabilité se précise sauf pour la durée de 10 ans qui voit le taux reculer de 0,05% et s'établir à 2,70%. En dépit de leurs performances, les taux variables semblent peu pertinents à l'heure où le niveau des taux fixes est si bas, l'écart entre les deux (moins d'un demi point) n'étant pas suffisant pour justifier le choix d'un taux variable. Si tel est le cas, il faut absolument décrocher un taux variable capé à +/-1,5% pour conserver tout le bénéfice des premières années de remboursement.

Cette situation fait le bonheur des emprunteurs qui profitent de conditions de crédit exceptionnelles. Le moment est propice pour acheter, ceux qui ont un projet immobilier peuvent sans tarder passer à l'action, sans oublier que la concurrence entre les banques joue en leur faveur.