Statu quo pour les prix de l'immobilier en février par rapport au mois d'avant : le très faible recul de 0,01% sur l'ensemble du territoire ne rend pas compte des disparités régionales et même locales. Certaines villes voient leurs prix augmenter sensiblement, tandis que d'autres enregistrent un repli d'amplitude variée.

Selon l'étude menée conjointement par Seloger.com, LaVieImmo.com et le Journal du Dimanche, les biens immobiliers ont conservé la même valeur en février qu'en janvier dernier. Avec une perte de 0,01%, les prix ne bougent donc pas et maintiennent le niveau de progression enregistré en janvier avec +0,9%. Toutefois des variations selon les villes sont à noter, même si le mouvement reste modeste. Du côté des hausses remarquées, on peut citer Nice avec des prix en progression de +2,01%, Strasbourg avec +2,31% et Rennes avec 1,54%. A l'inverse, Lille et Bordeaux constatent un recul des prix des logements de -0,20% et -0,10% respectivement. Toutes les autres grandes agglomérations françaises auront vu leurs prix progresser très légèrement en février.

Sur les 3 derniers mois, les hausses constatées s'échelonnent entre +1,87% (Annecy) et +3,06% (Arras) avec entre les deux +2,66% pour Strasbourg et +2,14% pour Paris. En allongeant la période sur 10 mois, le recul des prix va de -0,70% (Le Touquet) à -4,83% (Nevers) en passant par -3,07% pour Briançon ou encore -0,97% pour Grenoble.

Est-il bon de rappeler que les taux de crédit sont toujours à un niveau très bas en février avec un taux moyen de 3,95% sur 20 ans qui peut tomber à 3,60% pour les meilleurs dossiers. Selon Empruntis, les variations par rapport à janvier dernier sont minimes, les durées de 20 et 25 ans ne bougeant pas d'un iota. Les durées plus courtes connaissent des baisses minimes, le taux du marché sur 10 ans étant à 3,50%. La région Ile-de-France affiche les taux les plus bas pour les meilleurs dossiers pour les durées comprises entre 7 et 20 ans.