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Prix de l'immobilier : indice PAP avril 2010.

Comme chaque mois, l'indice PAP (Particulier à Particulier) livre son constat des prix des biens immobiliers vendus entre particuliers : pour le septième mois consécutif, les prix des maisons et des appartements poursuivent un mouvement de hausse, avril n'échappe pas à la règle enclenchée en décembre 2009. Sont concernées par cet indice les transactions réalisées entre particuliers par l'intermédiaire du réseau PAP (12 223 transactions) dans les huit plus grandes agglomérations françaises.

La hausse des prix des appartements en avril s'établit à +0,69% par rapport au mois précédent. En variation annuelle, les appartements auront vu leurs valeurs augmenter de +5,10%, et de +2,41% depuis le début de l'année. Du côté des maisons, la même tendance se constate avec une hausse très légère des prix de +1,14% en avril en variation sur un mois et +3,11% depuis le début 2010. Sur l'année l'inflation du prix des maisons atteint +2,31%. Sur 6 mois, le prix des maisons ont augmenté à peine plus que ceux des appartements avec +5,43% contre +5,26%.

Les taux de négociation, c'est-à-dire l'écart entre le prix de vente annoncé et le prix négocié, reste quasi identique sur le mois. Pour les maisons, il se situe à 7,93% en avril contre 7,89% le mois précédent et à 6,24% pour les appartements contre 6,24% en mars. Le délai moyen de transaction restes stable à 11 semaines pour un appartement et 15 semaines ont été nécessaires en avril pour vendre une maison, soit une semaine de moins qu'en mars.

La hausse des prix dans l'ancien se confirme de mois en mois, la pénurie de biens et une demande suffisante poussent les valeurs vers le haut. Avec des taux de crédit immobiliers exceptionnellement bas, le retour des acheteurs est patent et l'immobilier ancien demeure plus accessible que le neuf. Mais si l'on regarde en arrière pour se reporter au premier trimestre 2000, les prix dans l'ancien ont bondi en moyenne de 80,9% (66% pour les maisons). Les baisses enregistrées en 2009 face à une crise économique sans précédent n'ont pas été particulièrement conséquentes et les hausses de ces 6 derniers mois tendent à gommer le recul de l'année passé. Les prix résistent malgré une attente des potentiels acheteurs qui escomptaient un ajustement des valeurs plus conforme à leur pouvoir d'achat.



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