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Taux de crédit immobilier au 2ème trimestre 2010.

Ils ont quasiment atteint leur niveau le plus bas, celui qui date de la fin de l'année 2005 : 3,36%. Aujourd'hui les taux de crédit réalisent des performances exceptionnelles et particulièrement attractives pour tous ceux qui projettent un achat immobilier. 97,3% des crédits octroyés durant le mois de juin 2010 descendent en-dessous de la barre des 4%, avec une moyenne de 3,45% dans l'ensemble (hors assurance). En 2008 à l'époque de leur plus haut niveau, les taux en-dessous de 4% n'étaient octroyés qu'à 4,8% des emprunteurs.

Selon les derniers chiffres de l'Observatoire Crédit Logement/CSA, le retour des secundo-accédants sur le marché se fait plus précis. Presque absents en 2009 au coeur de la crise, les ménages à revenus confortables représentent désormais 17% des acquéreurs dans le neuf et 14,4% dans l'ancien au deuxième trimestre. L'âge moyen des acheteurs progresse, ce qui corrobore la présence plus marquée des propriétaires : les plus de 35 ans représentent aujourd'hui 50,7% des acheteurs dans l'ancien contre 47,7% en 2009. 2009 avait favorisé l'accession à la propriété des primo-accédants avec toute la batterie de mesures gouvernementales qui tendent à se réduire. La baisse des prix est désormais enrayée, ce qui motive le marché de l'achat-revente avec un apport personnel en hausse de 3,7% pour des affaires dont le montant augmente de 5,1%.

La lente reprise du marché immobilier est constatée par les banques qui voient le volume des crédits à l'habitat augmenter très notablement par rapport à l'an passé. En variation annuelle, les établissements bancaires ont accordé +64% de prêts immobiliers au premier trimestre et +36,4% au deuxième trimestre, performances qu'il convient de relativiser compte tenu du faible niveau du premier semestre 2009 (entre -40% et -30% par rapport à 2008). Les banques espèrent atteindre un volume total de 140 milliards d'euros de nouveaux prêts en fin d'année, montant néanmoins inférieur aux 170 milliards de l'année 2007.

En dépit d'une conjoncture économique incertaine avec l'éternel spectre du chômage, les analystes s'accordent pour dire que les conditions de crédit se sont améliorées depuis ces 15 dernières années.



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