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Taux de crédit immobilier : l'embellie se poursuit.

Un été clément pour les taux de crédit immobilier. Contre toute attente, ils ont continué leur recul et s'approchent au plus près du record historique d'octobre 2005. Une aubaine pour les emprunteurs qui bénéficient de conditions exceptionnelles combinées à l'entrée en vigueur le 1er septembre de la délégation d'assurance facilitée.

Alors que tout le monde anticipait une stagnation des taux de crédit, ces derniers ont régressé à nouveau durant l'été. Les durées de 15, 20 et 25 ans ont en effet enregistré une baisse sensible par rapport au mois de juillet. Le taux minimum sur 15 ans s'établit à 3,20%, tandis que sur 20 et 25 ans, il se situe à 3,40% et 3,50% respectivement. Les meilleurs dossiers peuvent décrocher des taux encore plus performants. Le taux moyen du marché se maintient à 3,60% sur 20 ans.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le principal taux directeur de la Banque Centrale Européenne est toujours stabilisé à 1% (taux de refinancement des banques européennes), taux inchangé depuis mai 2009. L'impact sur les taux de crédit immobilier est immédiat et explique les performances des taux de crédit depuis une année. Pour mémoire, le taux fixe sur 20 ans en septembre 2009 s'élevait à 4,25%. L'économie réalisée sur le coût du crédit est plus que substantielle et permet d'accroître le pouvoir d'achat immobilier des emprunteurs.

Malgré tout, les taux de crédit historiquement bas ne suffisent pas. Les ménages français se voient confronter à la hausse des prix des biens avec l'immobilier ancien qui retrouve des valeurs d'avant crise. Si la diminution du montant des mensualités avoisine les 10% ( par rapport à fin 2008) grâce à l'excellent niveau des taux, le coût global de l'achat est en hausse, dans une proportion supérieure aux revenus des ménages et au taux de l'inflation. Les chiffres sont néanmoins prometteurs, si l'on en croît un sondage réalisé par OpinionWay pour le site d'annonces immobilières AvendreAlouer.fr : 10 millions de Français auraient un projet d'achat immobilier, parmi lesquels la moitié souhaiterait le concrétiser dans les 12 mois à venir. La motivation première est l'acquisition de sa résidence principale pour 70% des sondés, et 25% envisagent leur projet d'achat immobilier comme un investissement locatif (5% comme résidence secondaire). L'immobilier reste et demeure la valeur refuge des ménages français, la pierre garde ainsi son statut de placement privilégié par excellence à l'heure où le contexte économique est toujours envisagé avec pessimisme.



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